le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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RSM - Régiment de Spahis Marocains |
| - | Le 1e RSM ne trouva pas le sens de la marche ! Ce régiment, stationné en Syrie en juin 40, resta fidèle à Vichy à l'exception d'une partie d'un de ses escadrons et de quelques isolés (qui allaient former le 1e Régiment de Marche des Spahis Marocains (RMSM)). Le 1e RSM participa aux combats contre les Britanniques et les Français Libres en juin 1941, puis contre les Américains en novembre 1942. Il fut ensuite très tardivement équipé de Tanks Destroyers et ne retrouva l'occasion de combattre contre l'Allemagne qu'en avril 1945, à Royan. Fut dissous le premier décembre 1945 et ses spahis furent transformés en dragons. Na !
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| - | Le premier escadron du 1e RSM mérite une mention particulière. Alors que le 1e RSM était stationné au Liban, la moitié de son 1e escadron, sous le commandement de Paul Jourdier, choisit le camp de la France Libre et rejoint les Anglais en Palestine. En décembre 40 et janvier 1941, l'escadron prend part aux combats contre les Italiens en Erythrée où il effectue les dernières charges de la cavalerie française. Le 20 mai 1941, il retrouve les FFL en Palestine et au sein du groupement Tcherkess participe à la campagne de Syrie (14 morts, 25 blessés sur 95 spahis). Après la prise de Damas, les spahis sont motorisés, renforcés et réorganisés en plusieurs escadrons dans deux Groupes de Reconnaissance (GR) et participent à la campagne de Libye. Le 24 septembre 1942, lorsqu'est constitué le 1e RMSM (Régiment de Marche de Spahis Marocains), le 1e esc de spahis y a naturellement sa place. Dans la 2e DB, il devient le 5e escadron pour continuer à utiliser des automitrailleuses plutôt que des chars légers.
Mais le 1e RSM a de son côté reformé son premier escadron. Aux ordres du Capitaine Rémy, il prendra une part active dans les combats de Syrie, notamment contre une brigade indienne, près de Mezé. Après l'armistice de Saint-Jean-d'Acre, Rémy rejoindra la France Libre et, finalement, ce sera lui qui commandera le 1er RMSM d'El Alamein à Berchtesgaden
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Dans ce texte : Les femmes pendant la « Grande Guerre » et pendant la « Deuxième Guerre Mondiale ». de Serge Desbois le dimanche 23 novembre 2008 à 14h43
Réponse à Melle Claire Grube.
Bien que votre communication ressemble à un canular, j’y réponds tout de même.
En 14/18, sur 8 millions de combattants français qui se sont succédés sur le champ de bataille pendant toute cette période, il y a eu environ 27 fusillés pour rébellion et environ 75 pour crimes de droits communs (en particulier pour viols). Étant donné l’énorme disproportion entre ces 3 chiffres, votre « professor » avait mieux à faire que ces maladresses pour apporter un commentaire sur la « Grande Guerre » pour des lycéens.
Et s’il s’adressait dans un cours d’Histoire de l’enseignement supérieur, ce sujet était à débattre entre Historien et n’avait pas à subir la dissertation risquée de votre fin d’exposé.
Car j’ai d’autre histoire à votre actif puisque contrairement à la Grande Guerre, les troupes françaises en 45 ont envahi une partie de l’Allemagne.
Par exemple parmi les nombreux écrits, je vous renvoie sur celui du colonel Navarre* qui commandait le 3ème régiment de Spahis Marocains. Il avait atteint la Haute-Bavière le 6 Juin 1945 et il devait se replier sur le Bade-Würtemberg pour respecter les accords avec les Américains pour le partage du territoire allemand :
« Après quelques semaines passées en Haute-Bavière, dit Navarre, le 3ème RSM fut ramené à l’arrière. Pour beaucoup, la séparation fut pénible d’avec les accortes Bavaroises qui s’étaient montrées particulièrement coopératives. Je dus avant le départ prescrire l’inspection détaillée du régiment, où certaines d’entre elles, grâce à d’évidentes complicités, s’étaient dissimulées, prêtes malgré l’inconfort, à faire le voyage avec nous. Nous gagnâmes le pays de Bade…. »
J’ai personnellement en 1946 à l’age de 15 ans, fait une virée au mois d’août à Ludwigsaffen am Bodensee, Singen, Stochard au pays de Bade. Les Français avaient une côte formidable. Une Allemande est partie avec un sous-officier français de Stockach, une autre avait rendez-vous à la gare de l’Est ( de Paris) avec un autre sous-officier ( elle était l’épouse d’un officier de la Luftwaffe probablement prisonnier des Russes).
Je me souviens de Rosa, Annelis, Cyclines …
Oui la dissertation de votre professeur pouvait s’appliquer aux Allemandes et aux Allemands en 1945.
Votre professor a retourné la longue vue par son petit bout.
*Henri Navarre. Le temps des vérités. Plon. 1979 *** / *** |
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