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A la barre de l'Indochine - Amiral Decoux
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Decoux (Jean) - France
-

Jean Decoux est né a Bordeaux le 5 mai 1884.
Il est admis a l'école navale en 1907 à 17 ans. Il en sort en 1903, 19° sur 82. Il est un jeune aspirant de 2° classe.

Le 5 octobre 1904, il est aspirant de 1ère classe alors qu'il se trouve sur le croiseur Le Gatinat. En 1905, il embarque sur le croiseur Le Protet. Toujours très bien noté, il est enseigne de vaisseau le 5 octobre 1906 et se trouve sur le cuirassé Desaix en 1907. De 1909 à 1910 sur Le Patrie, la cannonière Surprise de 1911 à 1912 et le torpilleur d'escadre Hoche en 1913.

Lieutenant de vaisseau, le 5 octobre 1913, il commande alors le sous-marin Volta de 1914 à 1916. Il est au ministère de la marine entre 1917 et 1918 et est alors fait chevalier de la légion d'honneur, le 14 juillet 1917.Au commande de la cannonière Gracieuse de 1918 à 1919. Il rejoint ensuite l'école supérieure de la marine de 1919 à 1921. Il se trouve être capitaine de corvette a partir du 19 octobre 1920 puis il commande l'aviso Liévin de 1921 à 1922. Il est capitaine de frégate, le 24 avril 1923. Puis il épouse Suzanne Humbert le 19 mai 1923. Au service historique de la marine en 1923 puis à l'état-major en 1924. Il est aux commandes de l'aviso Cassiopée en 1925-1926 puis est officier de la légion d'honneur en 1926. Ministère de la marine, en 1927-28 ou on le retrouve adjoint du directeur du personnel militaire. Il devient capitaine de vaisseau en 1929. L'année suivante, il commande le croiseur Primauguet de 1930 à 1931. Etat-major de la marine des 1931, sous chef puis chef de la section d'étude des armements navales. Il est conférencier à l'école des sciences politiques en 1935 puis contre-amiral le 18 février 1935 et au ministère de la marine jusqu'en 1936 ou il est commandeur de la légion d'honneur, le 2 juillet. Il commande la 3° division de croiseurs en 1937-1938.

Il est nommé, le 19 janvier 1939, commandant en chef des forces navales en Extrême-Orient; il est vice amiral le 11 avril puis vice amiral d'escadre le 12 mai.Gouverneur général de l'Indochine, le 25 juin 1940, en remplacement du général Catroux. Il est grand officier de la légion d'honneur, le 1° juillet 1941.Haut commissaire de France dans le pacifique, le 19 décembre 1941. Le 6 janvier 1944, mort de son épouse dans un accident d'automobile. Elle est inhumée au couvent de filles de la charité de Saint-Vincent de Paul à Dalat ou elle se trouve toujours.

Le 9 mars 1945, c'est la fin de l'Indochine Française et placement en résidence jusqu'à son retour en métropole le 1° octobre 1945. Hospitalisé au Val de Grâce puis à Frênes, il est arrêté pour être traduit devant la haute-cour de justice. Le 3 mai 1946 par décret, il est révoqué sans pension. Il finit par obtenir le non lieu par décret le 3 mai 1949 avec effet le 6 juin 1949. Il sera réhabilité légalement le 4 novembre 1951 après parution au journal officiel. Il récupérera tous ses droits, titres, pensions ou décorations avec effets rétroactifs...

Il se remarie en octobre 1949, avec Marguerite Baehme mais elle décèdera en 1955. Tentative politique avec la création de l'Union des Nationaux et Indépendants Républicains (UNIR) de Jacques Isorni. Il meurt à Paris, le 20 octobre 1963. Ses obsèques ont lieu à la cathédrale Saint-Louis des Invalides en présences, entre autres, du Maréchal Juin et du général Weygand.

source: L'amiral Jean Decoux; le dernier gouverneur de l'Indochine de 1940 à 1945, Jacques Decoux; ALPE, 2009.
(Merci à Laurent Boussaton)


Indochine
-

Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.

-

Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Seconde Guerre Mondiale - SGM
-

Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.

Dans ce texte :

Réponse aux anciens de l’école navale sur l’Amiral Decoux de Serge Desbois le dimanche 02 novembre 2008 à 09h26

Jean Decoux Gouverneur général de l’Indochine pendant la seconde guerre mondiale n’a pas pu éviter l’invasion de l’Indochine par les Japonais. On en voit se pavaner dans les rues de Saigons et de Hanoï comme se pavanaient les soldats allemands en France à partir de 1940

Il n’a pas pu préserver la concorde civile chez les Français :

-Les Gaullistes démasqués en Indo, étaient emprisonnés dans des conditions épouvantables.
-Les juifs perdaient leur boulot comme par exemple dans les chemins de fer d’Indochine

-La souveraineté française malgré les apparences étaient bafouées auprès de populations annamites. Pour la première fois la France était vaincue en son Empire. Du moins c’était ainsi pendant 5 ans, jusqu’au 9 mars 1945 où fonctionnèrent les horribles camps de concentration japonais d’Hoa Binh et les 700 têtes décapités de Langson. La France « perdait la face » une seconde fois.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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