La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | En Europe de l'est,un pogrom est l'ensemble des actes de violence exercés, dans un laps de temps relativement bref, par tout ou partie d'une population à l'encontre de sa composante juive. Il est soit spontané (et dans ce cas les autorités laissent faire), soit provoqué par les dites autorités (avec la participation de la police: manipulation par le biais des Cent Noirs par exemple; voire participation de l'armée:sotnias cosaques en particulier)
Entre 1880 et 1921, on recense environ 1.230 pogroms qui font 60.000 morts.
L'éventail des violences est assez large (et permet même d'établir un classement entre pogrom "majeur" et pogrom "mineur"):extorsion de fonds: pillage des biens meubles; saccage et incendie des échoppes, des magasins, des habitations; saccage et incendie des synagogues; "passages à tabac", actes de cruauté et de barbarie; viols et meurtres...
Voir aussi "Nuit de Cristal".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Petit bémol de françois delpla le jeudi 09 octobre 2008 à 14h42Que les Einsatzgruppen aient modéré, parfois (noter ce mot), les ardeurs pogromiques de populations ukrainiennes ou lituaniennes, voilà une affirmation qui mérite mieux qu'une dénégation de principe.
Je rappellerai que le texte fondateur de l'antisémitisme hitlérien, le 16 septembre 1919, oppose le pogrom, fruit d'un antisémitisme "sentimental", à l'éradication "rationnelle" que mijote le signataire.
Les EG débarquant en URSS étaient donc devant un double impératif : laisser faire un certain antisémitisme "sentimental" pour faire accroire que les populations se vengeaient d'une atroce domination communiste, c'est-à-dire "juive", et canaliser le mouvement vers un anéantissement méthodique. *** / *** |
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