le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : quelques précisions de 13emeDBLE le jeudi 18 septembre 2008 à 16h06
Je ne connais pas suffisamment les acceptions exacts des termes "fascismes" et "nazismes"...
En revanche, je peux apporter les compléments et observations suivantes sur ce texte :
- l'accord de Mussolini est impératif pour l'Anschluss, et il est fort probable que le rattachement de l'Autriche à l'Allemagne n'aurait pu avoir lieu avec l'opposition de l'Italie (dont l'armée au début des années 30 est considérée comme "puissante" en Europe).
- si le fascisme n'est pas à proprement parler "raciste", c'est avant tout parce que cette dialectique ne peut "fonctionner" en Italie (qui comme la France fut un véritable "carrefour assumé" de civilisations). En revanche, on y glorifie la Rome Antique, et surtout une idéologie où l'individu n'est rien, mais l'Etat national tout. L'omniscience du chef, la militarisation de la Société, l'omniprésence d'une propagande, la violence envers les opposants sont des composants récurrents...
- Enfin, ce n'est ni par opportunisme, ni par jalousie que Mussolini s'est rapproché d'Hitler à partir de 1935, rompant ainsi avec une tradition d'alliance avec les démocraties (France et Grande-Bretagne) que le peuple (et l'Armée) ne comprendra ni n'acceptera jamais réellement....
C'est l'embargo du pétrole décidé par Laval en 1935, en rétorsion de l'attaque de l'Ethiopie qui pousse littéralement Mussolini "dans les bras d'Hitler" en deux temps : l'Italie quitte la SDN puis l'Italie se rapproche de l'Allemagne.
Dès lors l'Anchluss devient possible, ce qui par un "effet de dominos" détruit toute l'alliance de revers patiemment mise en place par la France dans les années 20 : d'abord l'Autriche, puis la Tchécoslovaquie (indéfendable car tournée par le Sud), puis la Pologne....
De mémoire, il y avait une série de livres de Paillat sur le sujet assez bien construits et argumentés....
Enfin, j'ai toujours beaucoup de mal face au "classement des horreurs"... Très humblement je ne vois pas en quoi les exactions staliniennes seraient "pires" que celles du régime hitlérien (ou que celles des Khmers rouges, ou des Conquistadores...) ? En outre, je ne vois pas l'intérêt de ce genre d'affirmation...
En revanche, je retiens que dès la fin des années 30, la "reductio ab hitlerum" (à laquelle je rattache la "reductio ab stalinum") existait déjà...
Intéressant...
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