le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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Nuit de Cristal - Allemagne nazie |
- | Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, le point culminant d'une première vague de persécutions des Juifs fut atteint avec le grand pogrom organisé sur tout le territoire du Reich allemand, au lendemain de la tentative d'assassinat de l'ambassadeur allemand à Paris par un jeune juif souhaitant attirer l'attention sur le sort des réfugiés.
"Cristal"? Par référence aux milliers de vitres brisées des établissements tenus par les Juifs.
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- | La "Nuit de Cristal" est organisée par les autorités allemandes (Goebbels, Heydrich); 7.500 magasins sont pillés et saccagés; 267 synagogues sont saccagées et incendiées; il y a quelques viols; on estime le nombre des meurtres à un peu plus de 90; il y a 30.000 arrestations et internements (à Dachau, Buchenwald, Sachsenhausen).Les sommes versés par les compagnies d'assurance pour réparer les dommages causés sont confisquées ( 5 millions de mark rien que pour les vitres et vitrines...); la communauté est taxées d'une amende collective d'un milliard de mark.
La "Nuit de Cristal" est bel et bien un pogrom et un pogrom d'état.
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- | Je suis d'autant plus d'accord avec cette formulation que, dans mon souvenir, on dit aussi "Staatspogrom", c'est-à-dire précisément "pogrom d'état", pour désigner ce qui est appelé par ailleurs la "Kristallnacht" ou "Reichskristallnacht".
En tout cas, le terme "Novemberpogrom" est couramment employé dans les milieux juifs (et pas uniquement eux).
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- | En Europe de l'est,un pogrom est l'ensemble des actes de violence exercés, dans un laps de temps relativement bref, par tout ou partie d'une population à l'encontre de sa composante juive. Il est soit spontané (et dans ce cas les autorités laissent faire), soit provoqué par les dites autorités (avec la participation de la police: manipulation par le biais des Cent Noirs par exemple; voire participation de l'armée:sotnias cosaques en particulier)
Entre 1880 et 1921, on recense environ 1.230 pogroms qui font 60.000 morts.
L'éventail des violences est assez large (et permet même d'établir un classement entre pogrom "majeur" et pogrom "mineur"):extorsion de fonds: pillage des biens meubles; saccage et incendie des échoppes, des magasins, des habitations; saccage et incendie des synagogues; "passages à tabac", actes de cruauté et de barbarie; viols et meurtres...
Voir aussi "Nuit de Cristal".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Le droit est une chose... de françois delpla le dimanche 06 juillet 2008 à 07h46... et je suis avec intérêt les efforts de Cédric pour nous rappeler que les espaces privés sont soumis à des lois, tant générales que locales (leurs propres chartes, que le proprio ne peut transgresser à sa guise).
Cependant le droit n'est pas, et heureusement, un absolu, il doit toujours composer avec la dure pâte humaine. S'agissant d'Internet, celui qui placerait des querelles telles que la présente sur le terrain judiciaire ne s'attirerait que sarcasmes, tout d'abord de la part des juges, et des cris d'orfraie d'une grande majorité d'internautes, attachés au principe d'une régulation interne.
Elle nous surprendra toujours, la Toile, et c'est bien là son principal mérite. Que la discussion sur la modération d'un lieu s'installe sur un lieu voisin et qui plus est partenaire, voilà sans doute une figure inédite, et à coup sûr intéressante.
L'auteur des présentes lignes a laissé depuis l'été 2005 des tas de plumes sur des tas de forums pour avoir osé contester la version admise de la mort de Himmler. Mais derrière cela se profilait, qu'on le voulût ou non, qu'on le reconnût ou le cachât, un immense soulagement à l'idée que ses découvertes sur d'autres sujets comme le Haltbefehl, Montoire, le 18 juin, le statut des Juifs, les traîtrises de Halifax, les limites de Paxton, les ambiguïtés de Yamamoto, le fait que la nuit de Cristal n'était pas un pogrom et que le négationnisme commençât avec AJP Taylor etc. pussent enfin être déclarées fantaisistes, et que le ronron pût reprendre comme devant. Je ne m'en plains pas et je rassure les inquiets : elles ont repoussé, et c'étaient des plumes de mue, car la contestation même de très mauvaise foi aide toujours à mûrir (soi-même et ses analyses) quand on ne se laisse ni submerger ni aigrir par elle.
Censuré, oui, tant et plus, banni jamais si on excepte 15 jours par un surveillant surmené me renvoyant au coin avec mon contradicteur sans vouloir savoir qui était le transgresseur, je me souviens surtout d'un record indépassable : un contradicteur s'était auto-banni et les modérateurs me poursuivaient de leurs assiduités pour m'interdire de continuer à aborder des sujets sur lesquels il "ne pouvait plus défendre son point de vue". Les protagonistes de la querelle actuelle ont encore du pain sur la planche s'ils ambitionnent d'atteindre un tel sommet.
Autre souvenir pittoresque : un garçon avec lequel j'avais été d'une patience infinie sur mon propre forum et qui peu après, sur le sien, m'a défiguré un message en y gommant une phrase... ce qui m'a rendu particulièrement sensible à la mésaventure de l'ami Laroche.
Tout cela pour dire à ce dernier : pas de panique ! si c'est la censure que l'on combat, l'essentiel est donc qu'on s'exprime, et on y arrive toujours. Il n'y a pas de meute internautique sans fausse note dans les hurlements, et pas de bouchon hermétique : la parole trouve toujours une fissure. Tenus par des humains avec tout ce que cela suppose, les forums d'histoire ont tous force déconnades à leur palmarès, et pourtant ils tournent, et restent une magnifique machine à déroutiniser l'histoire...
... même si par définition on ne peut savoir ce qui se serait passé s'ils n'avaient pas été là, par exemple sur l'attitude du cabinet britannique à propos de Himmler : aurait-il sans l'attente des internautes lâché le 3 mai 2008 un dossier maladroit permettant de foncer pour élargir la brèche ?
L'amour propre, dit Martin Veyron, ne le reste jamais très longtemps. Ici je conclurai en disant qu'il se défroisse plus ou moins vite... mais en général assez vite, sur le forum incriminé. Il faudra bien en venir à une amnistie générale. Le mieux est, pour l'instant, de laisser retomber la pâte. *** / *** |