le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Je constate... de Auteur anonymé le dimanche 22 juin 2008 à 19h17
...que vous posez beaucoup de questions mais que vous ne répondez pas à celles qui vous sont adressées, ni à aucune de mes objections.
Au lieu de cela, vous me prêtez des mots qui ne sont pas les miens puisque je n'ai jamais employé le terme de dictature que VOUS avez introduit dans le débat. J'ai parlé de la mainmise communiste sur le monde des arts et des lettres.
Je n'ai donc pas besoin de "nuancer (mes) formulations précédentes subrepticement" et vous adresse votre propre question : "Ne serait-il pas décent de garder certaines formules pour d'autres époques ou d'autres cieux ?".
Vous utilisez le même procédé en me faisant dire que les "intellectuels de droite" furent des martyrs après-guerre. Je n'ai, là encore jamais, écrit quelque chose d'aussi excessif. Ils ne furent ni fusillés, ni jetés en prison. Simplement, ils subirent le poids de la calomnie, de l'injure (Nimier qualifié de "milicien" par exemple), de la censure et autres petits désagréments de ce genre qui n'empêchent pas un écrivain d'avoir du talent. C'est d'ailleurs parce qu'ils en avaient beaucoup, du talent, qu'ils ont pu exister.
Avec de tels procédés, le débat ne peut que tourner au dialogue de sourds.
Une dernière remarque à cela :
"Si vous allez par là, seuls certains, plutôt à gauche, ont connu la censure, à l'occasion de la guerre d'Algérie, mais ce fut bref et on n'en mourut guère."
Effectivement, "on en mourut guère", ce qui ne fut pas le cas à la Libération où l'on jeta en prison et fusilla des écrivains, chose assez rare dans l'histoire pourtant tumultueuse de notre pays.
Je ne sais pas si ceux-là étaient des martyrs mais une chose est sûre, ils ont payé au prix fort les choix qui avaient été les leurs. Un peu plus cher que les collabos du FLN et autres porteurs de valises. *** / *** |