le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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GI - Government Issue - USA |
- | Fantassin dans l'armée américaine ( 1940 à nos jours )
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Dans ce texte : Des bons points de arcole le mercredi 11 juin 2008 à 10h42Existe-t-il une façon OBJECTIVE d'être historien?
Tu sais bien que non. Chacun, quoi qu'il en dise, insère sa personnalité, son style, et évidemment ses a priori, ses opinions, son atavisme.
Tout au plus peut on espérer une certaine objectivité, s'il s'agit d'un historien ETRANGER, qui n'a aucune raison de prendre parti pour l'une ou l'autre idéologie française. Pour cette raison, on peut dire que les écrits de Paxton sont plutôt plus impartiaux.
Encore qu'il introduise lui même des paramètres "américains" dans son appréciation.
Si on veut se faire plaisir, et on achète un livre avant tout pour cela, on choisira un auteur de même sensibilité, même idéologie, et, divine surprise, le style est trés souvent plus agréablement perçu aussi. Il y a toujours des atomes crochus en écriture.
Personnellement, et c'est trés a-politique, j'aime autant le style du Roland Dorgelés dans les "Croix de Bois" que celui de Michel de Saint Pierre dans "la mer à boire".
Henri Amouroux, malgré son plaidoyer passionné pour Vichy, reste un historien sérieux qui a brassé documents et témoignages. J'aime bien aussi le témoignage de Cavanna, sans pour autant être de gauche. Et je tiens le livre d'Yves Courrière pour le meilleur, le plus complet, sur "Normandie Niemen".
Pour les sujets peu traités, j'aime bien "Vie et moeurs des G.Is en Europe", ou "l'Occupation française en Allemagne" de Marc Hillel.
Comme tu vois, il ne s'agit pas d'hagiographie, mais d'approfondissements sur des pages d'histoire. Le travail d'un historien, c'est ça, et non pas la révélation fracassante de "détails nouveaux" qui remettent tout en question, réhabilitent les uns aux dépens des autres.
La limite est ténue, je sais entre histoire et révisionisme, et c'est la personnalité de l'auteur qui est révélatrice de ses pulsions secrètes. *** / *** |