le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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LVF - Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme. - Vichy |
- | Créée en 1941, la LVF recrute des soldats français qui, sous l'uniforme nazi, combattent essentiellement sur le front de l'Est aux côtés des Allemands.
Dissoute en 1944, les membres de la LVF, seront intégrés dans une division SS connue sour le nom "La Division Charlemagne".
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : justement, la zabralisation n'a rien de générale en 1942 ! de 13emeDBLE le jeudi 22 mai 2008 à 10h13Ollivier a écrit :
Les méthodes de combat contre les partisans (exécutions sommaires, destructions de villages, représailles contre les populations civiles, recours à la torture...) ne sont hélas pas le monopole de l'armée de Hitler et tous les pays y ont eu recours à un moment de leur histoire. Sauf sans doute la Suisse et la principauté de Monaco.
Ce genre d'affirmation est fausse s'agitant de la seconde guerre mondiale (et même de la première guerre mondiale) en Europe.
Comme je l'ai déjà démontré sur ce forum, les méthodes "d'anti-guérillas" de l'armée allemande (de 1870 à 1945) relèvent de la poursuite des techniques communément utilisées avant 1850... Largement condamnée lors de la guerre franco-prussienne par les neutres, elles seront définitivement exclues du droit de la guerre et érigée en "crime de guerre" dans les conventions internationales de La Haye, signées par l'Allemagne.
Or, malgré cet engagement, la Wehrmacht continuera à mettre en oeuvre ces techniques, dont l'inutilité et la contre-productivité avaient été mises en lumière des Suchet (Catalogne 1812) et Bugeaud...
Certes toutes les armées du monde ont dans le passé pillé et tué les civils (le pillage était même le mode normal de ravitaillement avant le XVIIIème siècle), mais on ne peut mettre la traversée du Limousin par la das Reich sur le même plan que la destruction du Palatinat par les armées de Louis XIV, tout simplement parce qu'entre-temps le droit et les règles ont évolué.
Donc votre affirmation est historiquement fausse. D'ailleurs, combien de villes et de villages allemands ayant résisté à l'avance Alliée furent détruit en représaille (comme Vinkt en 1940, je prend exprès un exemple de crime commis par des réservistes de ligne, rien de SS ou de nazi...) ?
Il existe des explications tout à fait logiques et rationnelles au fait que la hiérarchie allemande a toujours écarté les engagements internationaux de son pays, face à un risque de guerrillas (les allemands n'étaient pas plus sadiques que les autres...).
Ce qui est moins logique et rationnel est de voir des français engagés pour lutter contre le Bolchévisme "prêter la main" à de telles pratiques qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec celles des unités chargées à l'époque du maintien de l'ordre dans les colonies.
Et surtout moins connu... (Je n'ai pas souvenir qu'un Mabire, qu'un Lefebvre en aient parlé avec précisions...).
Le texte de Borovick comporte peut-être des inexactitudes sur la LVF elle-même, mais il apporte des éléments factuels nouveaux et démontrés, qui viennent combler certaines inexactitudes ou "oublis" des ouvrages français...
Comme je le répète depuis longtemps, combattre sur l'Ostfront n'a rien d'anodin, et il suffit de regarder les albums des anciens combattants (allez sur ebay.de), quelque soient leurs unités (Heere, Luftwaffe...), pour voir systématiquement des photos de partisan "gefangene" (souvent de pauvres bougres, vieillards, parfois femmes voire enfants), de villages brûlés... Je ne vois pas comment les volontaires français, engagés dans la lutte anti-partisan, auraient pu par miracle y échapper... Sauf que par un miracle aucun ne s'en souviendra après 1945 (c'est marrant parce que les italiens eux s'en souviennent parfaitement). Cette amnésie collective est d'ailleurs partagée par les allemands (sauf que le courrier envoyé du front a laissé des traces indélébiles).
Cette intuition est aujourd'hui confirmée par l'enquête polonaise...
CQFD
CM *** / *** |