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Les volontaires Francais sous l'uniforme allemand - Pierre GIOLITTO
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


LVF - Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme. - Vichy
-

Créée en 1941, la LVF recrute des soldats français qui, sous l'uniforme nazi, combattent essentiellement sur le front de l'Est aux côtés des Allemands.
Dissoute en 1944, les membres de la LVF, seront intégrés dans une division SS connue sour le nom "La Division Charlemagne".


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Je ne désespère pas de Auteur anonymé le mardi 20 mai 2008 à 22h56

A J. Ghémard : Désolé, mais votre raisonnement n'est pas recevable. D'abord parce qu'il repose sur des bases fausses, ensuite parce que la méthode, elle-même, me semble des plus aventureuses.

"Borovick nous situe le cadre de l'affaire : "Pres de 1,7 million de Juifs périront", écrivez-vous.

Il n'est pas inutile de citer aussi ce qui précède :
"- L'Action Reinhardt" à Kruszyna : En 1942, est organisée l'extermination de toute la population juive du Général Gouvernement a/o du général SS Globocnik. Durant toute l'année, les ghettos des villes seront vidés et leurs occupants transportés et assassinés par le gaz à Belzec, Treblinka, Oswieciem et Sobibor. Pres de 1,7 million de Juifs périront..."

En fait, l'immense majorité des Juifs originaires de ces régions, 1,7 million, assassinés le sont dans les chambres à gaz des camps d'extermination et non pas lors de tentatives d'évasion telles que celle relatée par Borovick.

Par conséquent, ce qui suit :
"Seulement sur les 1,7 million de meurtres estimés, combien ont fait l'objet d'un rapport circonstancié permettant de définir l'unité militaire de leurs auteurs ? (...) Si c'était par exemple 10% d'affaire élucidées, alors on peut supposer que ceux dont certains crimes sont connus en ont probablement commis 10 fois plus. Si c'est 1% on passe à 100 fois plus. De 114, nous passerions donc potentiellemnt à 1140, ou 11400, ou ..."
...est sans objet.

D'autant plus que, contrairement à ce que vous écrivez ("Sur ce nombre, un rapport en impute clairement 113 à la LVF"), le rapport de l'officier allemand n'est hélas pas aussi précis. Il indique : "Pendant ces deux jours, 113 Juifs furent tués dans le camp de Kruszyna et à ses alentours, lors de tentative d'évasion ou de rebellion." Sans préciser le nombre de ces victimes imputables aux Français et aux autres militaires requis pour assurer la garde des captifs : auxiliaires ukrainiens, soldats et gendarmes allemands. D'ailleurs Borovick lui-même n'écrit pas, en tout cas pas de façon claire, que les 113 tués l'auraient été uniquement par des Français de la LVF.

Et même en raisonnant sur des bases correctes, ce qui n'est pas le cas, votre procédé d'extrapolation me semble pour le moins hardi.

Appliqué aux viols commis par les troupes françaises en Allemagne dont il a été question sur ce forum, cette méthode donnerait ceci :
500 viols commis à Freudenstadt, ville de 10 000 habitants (je dis 10 000 parce qu'il faut donner un chiffre) soit 5% à multiplier par la population (allemande) globale des régions conquises par la Ière Armée, mettons au hasard 4 millions de personnes. Nous obtiendrions ainsi le chiffre de 200 000 viols. "Une hypothèse assez crédible sur l'extrapolation possible" des viols commis par la Ière Armée en Allemagne ???

Bref, je crois qu'il est préférable d'oublier les extrapolations pour s'en tenir aux faits avérés :

- Une petit nombre de soldats de la LVF, requis par les Allemands, sont intervenus pour garder et convoyer des déportés dans la région de Kruszyna. Certains de ces soldats ont abattu des Juifs qui tentaient de s'enfuir. C'est, à ma connaissance, la seule fois où ce genre de "travail" fut confié à des hommes de la LVF qui n'étaient pas des gardiens de camps mais des combattants dont la valeur militaire peut être discutée.

- Des viols ont sans doute été commis par des hommes de la LVF. Je crois sur parole le rédacteur Borovick à propos du cas qu'il signale. Il serait d'ailleurs étonnant que de tels faits ne se soient pas produits. Il s'en produit toujours. Reste à savoir si la hiérarchie a été mise au courant de ces faits, si oui a-t-elle recherché et identifié les coupables, et toujours si oui, les auteurs ont-ils été punis ? Dans d'autres cas, des légionnaires ont comparu devant des tribunaux militaires allemands et, sauf erreur de ma part, ont été exécutés.

- Dans leur combat contre les partisans, les soldats de la LVF ont "zabralisé" plusieurs villages, population incluse. A ce jour, quelques cas ont pu être établis (plus ou moins solidement d'ailleurs) :
- L'exécution de partisans qui n'en étaient pas.
- La destruction d'un village et de ses habitants par mesure de représailles, à la demande des autorités allemandes, suite à la découverte d'un groupe de soldats de la LVF massacrés et dont les corps avaient été mutilés.
- La "zabralisation" de plusieurs villages ordonnée par un officier français par une compagnie de la LVF, d'autres unités intervenant pour "boucler" la zone. Cette "opération" a d'ailleurs soulevé de nombreuses protestations de la part d'autres militaires français. L'officier responsable du massacre a été relevé de son commandement et chassé de la LVF.

Il est possible que d'autres actes de ce type aient été commis et très vraisemblable que des actes isolés l'aient été à l'initiative de légionnaires. Sur ce dernier point, votre remarque est pertinente : il est bien évidemment illusoire d'espérer trouver dans les archives trace de tous les crimes ayant eu lieu.

Compte tenu des informations connues à ce jour, il est tout à fait outrancier de prétendre que la LVF se serait livrée à des crimes de masse, massacres et viols. Comme il serait ridicule de nier que, faisant la guerre à des partisans, la LVF a eu recours aux méthodes habituellement employées dans ce type de conflit.

Si dire cela c'est se faire le "chantre énamouré de la LVF" (Léon Bel)... J'ai déjà été qualifié ici de "crypto-négationniste" et même de négationniste tout court, je crois bien. Alors bon... Pas encore de nazi, mais je ne désespère pas.

*** / ***

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