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Les volontaires Francais sous l'uniforme allemand - Pierre GIOLITTO
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Panzerfaust - PZF - Allemagne
-

Lance-roquettes anti-blindés allemand armé d'une charge creuse d'un calibre de 100 mm, capable de percer 200 mm de blindage à une distance de 40 m.
[Source : Histoire Mondiale des Conflits, Thématique n° 3, mai-juin 2004, p. 67]


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


2e DB - Deuxième Division Blindée - France
-

Division mythique et pourtant bien réelle commandée par le général Leclerc. Symbole politique du renouveau et de la réunification de l'armée française. Elle n'est qu'une des 8 divisions françaises qui débarqueront en août 1944 et participèrent à la libération de la France avec les Alliés, mais elle les a un peu éclipsées. Elle est principalement connue pour la libération de Paris et Strasbourg qui furent pourtant ses combats les plus faciles.

La 2e DB fut divisée en 4 groupements tactiques (GT) désignés par l'initiale du nom de leur commandant.


DB - Division Blindée
-

Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).

-

2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.


LVF - Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme. - Vichy
-

Créée en 1941, la LVF recrute des soldats français qui, sous l'uniforme nazi, combattent essentiellement sur le front de l'Est aux côtés des Allemands.
Dissoute en 1944, les membres de la LVF, seront intégrés dans une division SS connue sour le nom "La Division Charlemagne".

Dans ce texte :

Outrance de Auteur anonymé le mardi 20 mai 2008 à 14h44

Soixante ans après les faits, il est bien difficile de parler sereinement et sérieusement de certains sujets tels que la collaboration militaire. S'il est évident que celle-ci a été idéalisée par certains, et l'est sans doute encore, il faut bien constater que personne n'a le monopole de l'outrance comme le démontre le texte du "rédacteur Borovick".

Si certains faits avancés par Borovick sont exacts d'autres, en revanche, sont faux. Mais, surtout, l'auteur du texte tire des informations qu'il livre des conclusions pour le moins discutables.

Les erreurs tout d'abord, avec un exemple :

"Affectés en première ligne, ses deux bataillons passeront une semaine, cloués au sol par les obus soviétiques, devant Moscou en décembre 1941, avant de voir la presque totalité de ses effectifs rapatriée en France. "Démissionnaires", ces militaires, jugés inaptes au combat par les Allemands, n'auront connu de leur volonté de combattre le Bolchévisme, que le goût de la neige russe, sans jamais avoir affronté les soldats de l'Armée Rouge."

Contrairement à ce qu'écrit le camarade Borovick :

- La LVF se bat devant Moscou. Placée à la pointe de l'avance allemande, elle lance l'assaut le 1er décembre dans des conditions climatiques particulièrement rudes, sans équipement d'hiver, sans appui des panzers et après un semblant d'instruction. En face, la 32e division sibérienne, bien équipée et entraînée, est soutenue par l'artillerie soviétique. Après une semaine, le 1er bataillon n'est plus en état de combattre. Il a perdu une partie de ses officiers. Devant Moscou, les pertes du régiment de la LVF atteignent 500 hommes hors de combat. Ils s'ajoutent aux 400 soldats perdus dans l'hiver russe ou tombés malades avant même la mise en ligne de l'unité.

- Retirée du front, la LVF n'est pas "rapatriée en France" mais regroupée en Pologne pour y être réorganisée et épurée de certains éléments. Elle est ensuite engagée contre les partisans, une vraie guerre contrairement à ce que semble penser Borovick, où la mise en application des méthodes utilisées par l'armée coloniale française donne des résultats.

- Fin 1943, 400 hommes de la LVF bloquent pendant 36 heures les forces soviétiques le long de la rivière Bobr. Quatre attaques sont repoussées, 40 chars ennemis détruits, 65 légionnaires tués ou grièvement blessés... Versés dans la division Charlemagne, les survivants de la LVF vont poursuivre le combat contre l'Armée Rouge. En Poméranie puis à Berlin où s'illustrera un ancien LVF, Eugène Vaulot, décoré de la Ritterkreuz pour avoir détruit huit chars soviétiques au Panzerfaust. Sans doute un des ces "tordus", "nuls au combat", dont parle Borovick

J'arrête là avec les erreurs. De toute évidence, Borovick ne sait pas de quoi il parle. J'en viens à l'essentiel, à savoir les accusations portées contre les soldats de la LVF.

A ma connaissance, les faits rapportés par Borovick sont avérés. Le problème est que, de ces faits, Borovick tire des conclusions tout à fait abusives en parlant de "crimes de masse" commis par la LVF "en Pologne et en Bielorussie". Il va ainsi dans le sens d'un certain nombre d'internautes qui écrivent ici ou là que les massacres de civils russes par la LVF furent "systématiques", que des viols furent commis massivement etc...

- S'agisant de la Bielorussie, l'auteur du texte n'apporte hélas pas le moindre début d'élement pouvant laisser penser que... C'est un peu dommage au regard de la gravité des accusations portées.

- S'agissant de la Pologne, il affirme que tous les soldats de la LVF sont des violeurs sous prétexte que quelques uns d'entre eux ont violé une jeune Polonaise. C'est absurde. Comme il serait absurde de prétendre que tous les hommes de la 2e DB sont des violeurs sous prétexte du viol de deux adolescentes allemandes le 5 mai 1945 à Utting par huit soldats de la division Leclerc. De la même manière, il est évidemment abusif de faire de la LVF "une unité militaire au passé criminel" parce qu'une poignée de ses membres (vraisemblablement quelques dizaines d'hommes tout au plus) ont participé aux faits décrits par Borovick.

Pour le reste, à savoir le reproche adressé à certains militaires de la LVF d'avoir eu connaissance que des populations civiles, notamment juives, étaient employées comme main d'oeuvre forcée par les Allemands, on pourrait l'adressser aux habitants de tous les pays occupés ayant vu des trains de déportés, hommes, femmes et enfants, quitter les gares de leurs villes pour le territoire du Reich... Je ne parle même pas de la population polonaise.

"Le travail de recherche doit se poursuivre !" conclut Borovick.

Sur ce point, je suis d'accord avec lui car, en l'état actuel des connaissances sur le sujet, les conclusions du commissaire Borovick sont de tout évidence un peu hâtives.

*** / ***

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