le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : c'est toujours le même débat... de 13emeDBLE le mercredi 02 avril 2008 à 17h13Les sujets allemands sont plus "vendeurs", c'est un fait économique évident. Est-ce la faute des rédacteurs en chef ? Parfois mais pas toujours...
Certes, il serait possible d'ignorer ce fait et de sortir une revue que sur les Alliés, mais c'est oublier la dimension économique (à laquelle nous réagissons tous, chacun à notre place : Combien refusent d'acheter des produits chinois pour payer 10 fois plus cher des produits européens, formés de composants produits en Asie ?).
Au lieu de voir une fascination morbide, et des relents politiques, qui comme l'a écrit David n'existent que rarement (même si rarement c'est encore trop), posons-nous plutôt la question sur d'autres époques :
- combien d'articles sur l'armée romaine ? combien sur les barbares (pourtant vainqueurs) ?
- combien d'articles sur l'armée Napoléonienne ? combien sur les Alliés (autrichiens, russes, prussiens, britanniques, brunswickois, suédois, tyroliens, napolitains royaux, espagnols, portugais, hanovriens...) ?
Et là cela ne choque personne (alors que les Impériaux français n'ont pas fait dans la "dentelle" en Espagne et ailleurs...). Les agissements de la vieille garde de Dorsenne en catalogne n'ont rien à envier à ceux d'un Eicke ou de la Das Reich dans le Limousin (il suffit de lire les pages écrites à l'époque : écoeurement de Thiébault, soulagement du départ des "immortels" de Gouvion St Cyr).
Cela me dérange que nous soyons gênés par la "sur-représentation" de la Wehrmacht, et non par celle des troupes Impériales françaises (qui ont perdu elles aussi, non ?).
Pour le reste, en digne membre de la génération de Séville 1982 (rappelez-vous les bleus perdant contre les Allemands, Battiston agressé par Schumacher), je pense que les perdants "de justesse" ont toujours plus fasciné que les vainqueurs "au matériel" ou "au nombre".
Le succès d'une revue sur l'Armée française de 1940 n'est pas contradictoire avec cette dernière remarque...
En guise de conclusion, je pense qu'il n'est pas interdit à un rédacteur en chef de mettre en avant tel article nécessaire à la viabilité de son magasine, à condition d'en profiter pour passer d"autres articles sur des sujets plus originaux... Le tout est une question d'équilibre, comme toujours.
Si cet équilibre n'est pas toujours respecté, cela ne me paraît pas justifier de "jeter le bébé avec l'eau du bain", c'est à dire de jeter l'anathème sur l'ensemble d'une profession qui a déjà fait beaucoup d'efforts (combien de revues d'histoire militaire en 1985 par rapport à aujourd'hui ?).
Désolé du Hors-sujet, mais ces réflexions sont le fruit de ma petite expérience des Salons de maquettes, et des innombrables remarques des badauds néophytes sur la prédominance des Panzers sur les stands des clubs...
Cordialement,
CM
PS : je refuse d'entrer dans un débat sur le courage des uns et la lâcheté des autres... Pour agir au milieu du combat, quelque soit la cause, les moyens et le contexte, il faut du courage (cf Ardant du Picq). *** / *** |