Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Au bureau des affaires juives - Tal Bruttmann
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Abetz (Otto) - Allemagne nazie
-

(1903-1958) Francophile, Abetz participa au début des années trente à diverses rencontres franco-allemandes. En janvier 1935, il fut chargé au sein de la Ribbentrop Dienstelle de la propagande en direction de la France: il lança le Comité France-Allemagne et mit en place un réseau de relations dans la presse française. Lors de la déclaration de guerre en 1939, il sera expulsé de France pour y revenir en août 1940 comme représentant de Ribbentrop à Paris, avec le rang d'ambassadeur.
En 1949, il sera condamné par le tribunal militaire de Paris à 20 ans de détention et remis en liberté en 1954.


Alibert (Raphaël) - France
-

(1886-1963) Raphaël Alibert, ministre de la Justice du 12 juillet 1940 au 27 janvier 1941. Maître des requêtes au Conseil d'État, il enseignait à l'Ecole libre des sciences politiques. Administrateur dans le groupe financier d'Ernest Mercier, il fut le principal animateur du mouvement Redressement français, fondé en 1925 par Mercier. En juin 1940, il occupait les fonctions de secrétaire général de la présidence du Conseil de Pétain. Condamné à mort par contumace en 1947, il sera amnistié en 1959.


Bouthillier (Yves) - France
-

(1901-1977) Yves Bouthillier, ministre des Finances du 5 juin 1940 jusqu'au 18 avril 1942. Centralien, inspecteur des Finances, il fit partie des cabinets des ministres des Finances successifs de novembre 1929 à mars 1935. Nommé directeur du Budget au ministère des Finances en 1935, il fut relégué en novembre 1936 à la direction financière de la préfecture de la Seine, puis rappelé Rue de Rivoli par Reynaud, en novembre 1938, au poste de secrétaire général du ministère. Arrêté par les Allemands en janvier 1944, il sera libéré puis arrêté par les troupes françaises en mai 1945 et condamné en juillet 1948 à trois ans de prison et à la dégradation nationale.


Montoire - Vichy
-

Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Le trousseau de la fiancée de Francis Deleu le dimanche 30 mars 2008 à 16h00

Bonsoir,

François Delpla :

On n'a pas pour l'instant de compte rendu de ce premier voyage. Laval n'écrit pas - ce que beaucoup, à Vichy, lui reprocheront. Abetz a dû rendre compte oralement au Führer, qu'il rencontre en Allemagne fin juillet. Mais il a certainement aussi, en bon diplomate et en Allemand méthodique, rendu compte le jour même à la Wilhelmstrasse, par un télégramme qu'aucun historien n'a encore, à ma connaissance, retrouvé.***

Barbara Lambauer, dans son livre de cinq ans postérieur au mien, cite enfin le c-r d'Abetz sur son entrevue du 19/7 avec Laval. Elle n'en donne malheureusement qu'un extrait.

Il en ressort en particulier que c'est l'Allemand qui suggère ce qui va être la grande affaire de la décade suivante à Vichy, la mise en jugement des "responsables de la guerre" par une cour instituée à Riom.

Je rappelle que cet effort va être salué, le 31, par un grognement d'insatisfaction dans la presse allemande, au prétexte qu'on met en accusation des individus et non des catégories... d'où l'annonce, deux jours plus tard, de la mise en chantier d'une loi anti-maçonnique.

Voilà où nous en sommes.
Ne possédant pas le livre de Barbara Lambauer, pourrais-tu reproduire - dans la mesure du possible - l'extrait du télégramme publié par l'historienne ?
Otto Abetz disposaient-ils de réels pouvoirs pour imposer les "vues" du IIIe Reich ou ,selon la formule excessive de Bouthillier [*], n'était-il qu'"un Allemand qui n'était rien" ?
Rappelons qu' Abetz n'était pas encore ambassadeur. Grâce à ses relations nouées en France avant la guerre, il fut désigné pour représenter von Ribbentrop.
Abetz n'était-il pas que le simple "rapporteur" des propos de Laval ? Ce dernier, outre toute une série de propositions d'allègement des conditions de l'armistice, avait apporté dans ses bagages le trousseau d'une future mariée que Vichy appelait de ses voeux ! Et Abetz d'en dresser l'inventaire en constatant que la Révolution nationale, l'Ordre nouveau, la place de la France dans na nouvelle Europe .... avaient nombre de points communs avec le nazisme. L'échange des anneaux de fiançailles aura lieu à Montoire. (Eh ben ! Vla-t-y pas que j'emprunte le style imagé de François).

Quant à Hitler, à la mi-juillet, il avait d'autres préoccupations que de se laisser séduire. Comme l'écrivait Abetz "la plus grande caractéristique de Hitler envers la France a été l'absence de plans et qu'en fait de ligne politique, tout ce qu'on pouvait dire était que le gouvernement du Reich n'en avait aucune".

Quant à la genèse des lois d'exclusion ! Rappelons par quelques exemples :

- à propos des Juifs, le 1 juillet, Alibert fanfaronnait déjà : je prépare un texte aux petits oignons;
- à propos des sociétés secrètes, Pétain, début juillet, conseillait à Camille Chautemps qui l'avait beaucoup aidé comme vice-président du Conseil, de démissionner de son poste de dignitaire dans la franc-maçonnerie. Chautemps s'y refusa et demanda à Pétain quels reproches lui inspirait la franc-maçonnerie. Pétain répondra :"je sais seulement que c'est une société dont tout le monde me dit qu'elle fait beaucoup de mal à mon pays". Notons que Pétain se plaisait à répéter "Un juif n'est jamais responsable de ses origines; un franc-maçon l'est toujours de ses choix".

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.06 s  3 requêtes