le Glossaire de Francis a trouvé : Abetz (Otto) - Allemagne nazie |
- | (1903-1958) Francophile, Abetz participa au début des années trente à diverses rencontres franco-allemandes. En janvier 1935, il fut chargé au sein de la Ribbentrop Dienstelle de la propagande en direction de la France: il lança le Comité France-Allemagne et mit en place un réseau de relations dans la presse française. Lors de la déclaration de guerre en 1939, il sera expulsé de France pour y revenir en août 1940 comme représentant de Ribbentrop à Paris, avec le rang d'ambassadeur.
En 1949, il sera condamné par le tribunal militaire de Paris à 20 ans de détention et remis en liberté en 1954.
|
Aubrac (Lucie) - Résistance (France) |
- | (1912- ) née Lucie Bernard.
Lucie Aubrac contribue avec son mari Raymond Aubrac à créer le mouvement "Libération-Sud". Le 21 octobre 1943, à la tête d'un groupe franc, elle libère son mari tombé, le 21 juin auparavant, entre les mains de la Gestapo lors de la réunion de Caluire.
|
Aubrac (Raymond) - Résistance (France) |
- | (1914- ). Raymond Aubrac, de sensibilité proche des communistes, entre très tôt dans la résistance aux côtés d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie avec lequel il participe, en région lyonnaise, à la création du mouvement "Libération-Sud" dont il devient le chef de la branche paramilitaire.
Arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, avec Jean Moulin notamment, il sera libéré le 21 octobre suivant par un groupe franc dirigé par sa femme Lucie. A Alger, membre de l'Assemblée consultative provisoire, il est nommé par le général de Gaulle, commissaire de la République pour la région de Marseille (1944-1945) où il est, entre autres, chargé de l'épuration.
Il s'oppose à la guerre d'Indochine et participe aux négociations secrètes avec Hô-Chi-Minh.
|
- |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
-
La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
-
Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
|
Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
|
- | (1901-1946). Jeune radical dans les années vingt, Jean Luchaire ambitionnait de moderniser le radicalisme ainsi qu'il l'écrivait dans "Une génération réaliste". Rédacteur au "Matin", au "Petit Parisien", rédacteur en chef de "L'Ere nouvelle", de "La Volonté", de "L'Europe nouvelle", il fut directeur-fondateur de "Notre Temps", périodique briandiste financé par le Quai d'Orsay. Militant pour la réconciliation franco-allemande et ami d'Otto Abetz depuis 1930, il devient membre du Comité France-Allemagne. En août et septembre 1940, il fit fonction de rédacteur en chef du "Matin", qu'il abandonna pour fonder avec des subventions allemandes son propre quotidien, "Les Nouveaux Temps", puis un magazine, "Toute la vie" ainsi que l' "hebdomadaire des temps nouveaux". Sous les auspices allemands, il créa la Coopérative des journaux français, en septembre 1940, devint président de la Corporation nationale de la presse française (zone nord), en 1941, puis coprésident, en 1942, du Comité national de coordination de la presse française regroupant les deux zones. En septembre 1944, à Sigmaringen, il sera commissaire à l'Information et à la Propagande; en février 1946, il sera condamné à mort et exécuté.
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Troupes d'occupation - TO - Divers |
PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
|
Dans ce texte : Etonnants destins croisés de Francis Deleu le mardi 25 mars 2008 à 16h54Merci Serge qui au départ d'une information que j'ignorais nous fait découvrir indirectement les trois facettes de l'Histoire de France : les FFL, la Collaboration et la Résistance.
En 1940, André Kaminker, le père de Simone Signoret, d'origine juive polonaise, répond à l'appel du général de Gaulle, rejoint Londres et s'engage dans les FFL.
Sa fiche (et sa photo) dans la liste des Français qui ont aidé le général de Gaulle. Remarquons la ressemblance entre le père et sa fille.
Simone Signoret est née en 1921 à Wiesbaden où son père faisait partie des troupes d'occupation en Allemagne. Au lycée, elle se lie d'amitié avec Corinne Luchaire, future actrice et fille de Jean Luchaire.
Au lycée de Vannes, où sa famille s'est réfugiée au début de la guerre, le professeur d'histoire de Simone Signoret n'est autre que Lucie Aubrac.
Enfin, sa collègue de bureau au journal collaborationniste "Les Nouveaux Temps" est l'épouse d'Otto Abetz.
Bien cordialement,
Francis.
PS : Dans la liste, André Kaminker est répertorié sous Kaminger ? *** / *** |