Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

A livre ouvert ... - les contributeurs de Livres de Guerre
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Absence de preuves et tronquage de citation de Nicolas Bernard le mercredi 19 mars 2008 à 20h32

"Ollivier" prétend répondre à mon article.

A titre préalable, je me demande encore une fois ce que viennent faire ici ses digressions (d'ailleurs totalement fantaisistes) sur les bombardements stratégiques : ce total hors-sujet témoignerait-il d'une volonté de faire diversion ?

Sur le fond, en effet, mon vénérable contradicteur ne produit pas le moindre élément de nature à prouver ses affirmations initiales (à savoir des viols de masse qu'auraient commis les troupes françaises à Esperia, en Italie, puis à Freudenstadt et Stuttgart, en Allemagne), hormis des affirmations gratuites et autres assertions selon lesquelles des gens diraient ceci, des livres diraient cela... Il va jusqu'à se contredire, prétendant d'abord qu'"à la fin de la campagne, en revanche, la hiérarchie a permis aux troupes coloniales de se livrer à des débordements qui ne sont en rien "quelques exactions" commises "ça et là"", et plus loin que "les viols dont il est question n'étaient ni systématiques, ni planifiés, ni prémédités", et qu'"il serait évidemment absurde de prétendre que le commandement français aurait délibérément envoyé ses troupes coloniales commettre des exactions massives pour punir la population allemande". Faudrait savoir : des officiers qui autorisent de prétendus viols massifs, cela n'a rien de délibéré/prémédité/planifié, peut-être ?

"Ollivier" évoque d'"anciens officiers de la Ière armée avec qui j'en ai parlé", qu'il ne nomme pas, et dont on ignore s'ils confirment la réalité des prétendus viols massifs de Freudenstadt et Stuttgart. Mais puisque "Ollivier" se réfère à la parole de ces derniers, il va sans doute approuver les témoignages de ces combattants de ladite Ière armée, qui ont confirmé avoir apporté leur aide aux habitants de Freudenstadt, victime d'un incendie découlant des combats avec les S.S. (Marc Hillel, L'occupation française en Allemagne, op. cit., p. 127-129) ?

Cet élément va d'ailleurs me permettre de montrer à quel point débattre avec "Ollivier" me paraît plus qu'illusoire. Voici en effet ce que j'écrivais, à propos de la destruction de la ville de Freudenstadt en avril 1945 : "Comme a pu le témoigner un correspondant de guerre français du Figaro, témoin oculaire, les soldats français ont aidé les sinistrés à sauver ce qui pouvait l'être, fait confirmé par les militaires français eux-mêmes. Malheureusement, l'incendie se propagera vite, du fait d'un fort vent (Marc Hillel, L'occupation française en Allemagne, Baland, 1983, p. 127-129)."

A ce fait, extrêmement gênant pour sa thèse (plusieurs centaines de femmes allemandes auraient été violées à Freudenstadt par d'odieux soldats français, surtout coloniaux), "Ollivier" va répondre d'une manière proprement curieuse.

Tout d'abord, il se contentera de reproduire ce seul morceau de phrase - "Comme a pu le témoigner un correspondant de guerre français du Figaro, témoin oculaire..." - et effacera la suite (pratiques, les points de suspension, n'est-il pas ?). Puis, il va répondre : "Un correspondant de guerre qui, lui, n'était pas "en mal de sensationnalisme" comme vous l'écriviez à propos d'un journaliste américain. Les journalistes qui vont dans votre sens sont donc, à priori, crédibles. Les autres, non..."

Ce procédé, qui consiste à tronquer la citation d'autrui pour la déformer, n'est pas digne d'un débat. "Ollivier" tente de faire croire au lecteur, d'une part que mon affirmation selon laquelle les soldats français auraient aidé les civils allemands de Freudenstadt au cours de l'incendie (événement peu compatible avec un prétendu viol de masse) reposait sur l'affirmation d'un seul journaliste français, d'autre part que je ne retiendrais, en définitive, que les témoignages qui m'arrangent - alors que j'avais bel et bien pris la peine de préciser, à partir de l'ouvrage de Marc Hillel précité, que ce témoignage était corroboré par d'autres, ce qui m'avait amené à l'évoquer. Ce tronquage de citation lui permet de faire coup double : "réfuter" mon argumentation, et mettre en cause mon honnêteté intellectuelle.

Dans ces conditions, je ne puis que constater qu'"Ollivier", décidément incapable de prouver ses accusations, en est réduit à des stratagèmes de bas étage (pas d'autre mot) consistant à discréditer une affirmation adverse en la tronquant et en en déformant le sens. Cette regrettable dérive est à l'image de son message : peu crédible.

Bref, en l'état, l'affirmation initiale d'"Ollivier" (plusieurs centaines de viols auraient été perpétrés par les troupes françaises à Esperia, en Italie, et à Freudenstadt, en Allemagne, et plusieurs milliers à Stuttgart) ne repose sur rien. A moins qu'il n'ait de nouveaux éléments à m'apporter, autres que les diversions, les suppositions non démontrées, les récriminations, les imputations diffamatoires et les tronquages de citation ? Je ne perds pas espoir. ;-)

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.07 s  3 requêtes