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Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Réfutation de Nicolas Bernard le samedi 01 mars 2008 à 21h54

"Ollivier" prétend répondre à mon article.

Pour rappel, il avait prétendu que la ville de Dresde était surpeuplée, au moment du raid, notamment à cause des réfugiés, et comprenait près d'un million de personnes.

J'ai rappelé, sources à l'appui, que Dresde ne comptait en réalité pas plus de 650.000 à 700.000 personnes à la mi-février 1945.

Pris la main dans le sac, "Ollivier" fait de moi un méchant terroriste intellectuel (un classique, systématiquement invoqué par les thuriféraires négationnistes anonymes que je me suis coltinés ailleurs), et "passe sur l'éternelle querelle des chiffres et je retiens ceux que vous tenez pour exacts puisqu'ils vont, selon vous, dans le sens de votre thèse. Donc, 100 000 réfugiés pour une ville de 567 000 habitants. Une broutille, en somme..."

C'est la meilleure ! "Ollivier" avait prétendu que la ville de Dresde était surpeuplée, il en avait fait le coeur de sa "démonstration" (en fait, un recopillage du livre, passablement frauduleux, de Jörg Friedrich sur les bombardements stratégiques alliés de l'Allemagne), et une fois l'assertion réfutée, il déclare ne plus s'intéresser au sujet !

S'agissant de Jörg Friedrich, il va jusqu'à invoquer le passé gauchiste de cet "historien" pour réhabiliter ses assertions : "Et quel est donc ce "bagage idéologique pour le moins suspect" ? Le fait que Friedrich ait été d'extrême-gauche dans sa jeunesse suffit-il à le disqualifier ? Si tel est le cas, beaucoup d'historiens ont quelque raison d'être inquiets..."

Mais il n'a évidemment jamais été question, dans mon article, d'évoquer le passé politique de Friedrich, dont je me tape totalement. Je m'intéresse à son ouvrage, lequel révèle indéniablement un discours d'extrême droite assimilant les Alliés aux nazis. Un élément souligné par quantité d'historiens qui ont recensé le livre. Et j'ai réfuté le fond de cet ouvrage, tel qu'"instrumentalisé" par "Ollivier".

Par ailleurs, on aura noté que mon vénérable interlocuteur se plaît, non seulement à poser des questions, mais à y apporter des réponses avant toute explication de son contradicteur. Bel esprit de dialogue !

Mieux encore, "Ollivier" esquive carrément mes arguments - purement factuels - pour prétendre que je m'attaquerais à la vie privée de Friedrich : "A défaut de réfuter ses travaux de manière convaincante, NB s'en prend à la personne de l'auteur." Il n'a évidemment jamais été question de ces éléments, ce qu'"Ollivier" n'ignore évidemment pas. Mais face aux "historiens" qui "révisent" abusivement l'Histoire, il convient de pointer les implications du discours politique qu'ils revendiquent. Lequel relève... du domaine public.

Par la suite, "Ollivier" va jusqu'à prétendre que les Alliés cherchaient à assassiner un maximum d'Allemands innocents : "Ils n'étaient certes pas génocidaires mais témoignaient à coup sûr d'une volonté homicide à l'égard des populations ennemies. Il faut particulièrement mal connaître le sujet pour affirmer l'inverse. Les méthodes employées, les moyens mis en oeuvre, le choix des cibles, les déclarations des responsables : tout démontre une volonté des occidentaux de frapper la population allemande."

Premièrement, rappelons qu'on est là dans le hors sujet. Je me limitais à l'étude de Dresde, pas de la stratégie alliée dans son ensemble. Ladite stratégie alliée, au demeurant, ne prévoyait certainement pas l'extermination des Allemands en tant qu'Allemands, mais l'anéantissement de leur industrie, et le cas échéant la baisse du moral populaire face à la terreur engendrée par les bombardements. Faire des Alliés des bourreaux assimilables aux S.S., et les bombardements l'équivalent des Einsatzgruppen et des chambres à gaz est une sottise historique.

"Ollivier" n'a guère plus rien à répondre d'autre que des dérobades, des attaques personnes et des généralités erronées.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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