le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Répétition de Nicolas Bernard le lundi 04 février 2008 à 08h50"Les documents fiables parlent d'ampoule et non de capsule", écrit M. Delpla. J'avoue que sa subtilité m'échappe. Par ailleurs, je suis enfin heureux de voir que M. Delpla accepte les documents que j'ai cités : l'un d'entre eux, qui rappelle que la capsule de cyanure utilisée était une "petite ampoule de verre", dément dans le même temps les théories de M. Delpla en rappelant que Himmler s'est identifié à 19 heures, et non à 16 heures comme le prétend notre "historien" pour mieux accréditer sa théorie (alors que ledit argument ne prouve rien, Himmler pouvant sans difficulté dissimuler une petite ampoule de cyanure en verre solide et étanche dans sa bouche). Superbe tir dans le pied ! ;-)
"Delarue n'a pas approfondi la question, il écrit ici non en historien au sens plein du terme, mais en vulgarisateur tributaire de sources de seconde main." M. Delarue est un spécialiste de la Gestapo, et a également travaillé sur la question des criminels de guerre nazis. Il connaissait donc les moyens de mise à mort que s'étaient donnés ces derniers, et M. Delpla n'a jamais été capable de contester sa description des capsules de poison par eux utilisées.
M. Delpla ajoute que "ce "probablement en verre solide" ne repose sur rien, sinon sur ce qu'il faut démontrer : que le test du sandwich dur n'était pas fiable à 110%... pour en déduire sans la moindre rigueur que la thèse officielle, elle, le serait." Malheureusement pour lui, le fait est démontré. Un historien français confirme la chose, de même qu'un témoin occulaire, le colonel Murphy - pour le discréditer, M. Delpla a extrait deux mots (!) de ce témoignage de leur contexte. Lorsque par ailleurs M. Delpla a entrepris de prétendre que la capsule de cyanure était bien plus fragile qu'en réalité, il a déformé la traduction d'un témoignage et a même tenté de déduire n'importe quoi d'une photographie de ladite capsule, alors qu'il n'est certainement pas expert en la matière. Par ailleurs, si vraiment la capsule était si fragile, pourquoi le capitaine Selvester (qui avait pu en voir un modèle de ses yeux) n'effectuera-t-il aucune fouille buccale de l'intéressé après l'avoir vu parler et manger des sandwiches ? Bien au contraire : le capitaine n'avait pas perdu son inquiétude. Une inquiétude qu'il saura communiquer à son supérieur, le colonel Murphy, dont le premier ordre donné par ce dernier à Lüneburg consistera à ordonner une telle fouille.
M. Delpla passe aux témoignages : "Là encore, raisonnement finaliste, possible transmué en certain. Murphy a pu vouloir discréditer le témoignage de Selvester, qui oblige à se demander comment diable Himmler a pu se retrouver avec du poison dans la bouche, Murphy a pu aussi, simplement, humainement, vouloir dissimuler ses propres fautes... et comme j'en ai envie, comme politiquement elle m'arrange, je choisis cette solution." C'est se méprendre sur mes intentions. En réalité, comme rien ne démontre la version du meurtre, et vu même que tout la dément, il me paraît, soit que le capitaine Selvester a commis de fort excusables erreurs de mémoire, soit que le colonel Murphy a cherché à se mettre en avant pour faire oublier son échec.
Enfin, M. Delpla nous offre ce qu'il faut bien appeler une perle : "L'absence (éventuelle) de mobile n'empêche pas les faits (il y un cadavre, ou non ?) et n'autorise pas à les glisser sous le tapis." Enfin ! Qu'il y ait cadavre ne saurait en aucun cas prouver l'assassinat, M. Delpla ! ;-) Le 30 avril 1945, il y a deux cadavres au Bunker de Hitler, et on sait bien qu'ils n'ont pas été assassinés par les Britanniques !
M. Delpla persiste à ne pas tenir compte de mon argumentation : "Tout comme le coupable (ou responsable), le mobile fait partie des choses à trouver, et son absence (éventuelle) des choses à démontrer." C'est déjà fait.
De toute évidence, M. Delpla n'a strictement plus rien à répondre, sinon en répétant les mêmes "erreurs" déjà réfutées. Preuve en est que, décidément, sa théorie du meurtre (dont les seules preuves étaient des faux documents) ne repose décidément sur rien d'autre que du vent. *** / *** |