le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte : Bien sûr... de Nicolas Bernard le lundi 04 février 2008 à 08h25La présence de Göring n'a rien apporté au Tribunal de Nuremberg ? C'est une blague ?
D'une part, c'était l'accusé-vedette du procès. Sa présence y détonnait davantage que celle des seconds couteaux du régime. D'où l'importance morale de le coincer à l'audience, mais le procureur américain Jackson y laissera un souvenir mitigé, à la différence de son homologue britannique, Sir David Maxwell-Fyfe, qui parviendra à le réduire en charpie (comme l'a souligné un des spécialistes du procès, le contre-interrogatoire du procureur britannique est une merveille du genre).
D'autre part les interrogatoires et contre-interrogatoires de Göring ont pu nous apprendre pas mal de choses : politique antisémite, massacre des prisonniers de Sagan, programme d'expansion nazi, même si toutes les bonnes questions n'ont pas toujours été posées (le procureur Jackson tenait un moment l'ex-Reichsmarshall en flagrant délit de mensonge lorsque fut évoqué le mandat de la "Solution finale" du 31 juillet 1941, mais sa méconnaissance de l'allemand ne le poussa pas à aller plus loin, outre qu'il ne cherchait pas à rééditer ses précédentes "mésaventures" avec le témoin).
Qu'aurait pu apporter Himmler ? Faudrait peut-être songer à me relire.
Enfin, lorsque vous écrivez que "l'aurait on dépecé vivant à la machette, dés son identification, il n'aurait eu qu'un pourcentage infime de ce qu'il méritait", vous sombrez dans l'apologie de crime de guerre et de la torture. Encore une fois, quels que soient ses crimes, toute personne a droit à un procès régulier. Dans le cas contraire, on s'abaisse au même niveau que l'ennemi que l'on croyait combattre, outre de prendre le risque de le transformer en martyr. *** / *** |