le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
|
Dans ce texte : mais délimite-le un peu... de françois delpla le vendredi 25 janvier 2008 à 18h34
... ce complot qui me servirait de thèse, avant de nous le mettre à toutes les sauces !
Tout ce que je dis, c'est : les archives montrent que Himmler n'a pas pu garder du poison dans sa bouche pendant toute sa détention. Donc il y a eu un fournisseur quelque part. Voilà pour ma certitude. Ensuite, une hypothèse : cette fourniture a peut-être un rapport avec deux désirs churchilliens : voir les dirigeants nazis quitter la scène d'eux-mêmes, et préserver Dönitz de toute tutelle SS.
Pour la suite, les dissimulations, etc., Nicolas me prête indûment une théorie du complot. Il y a une administration qui bétonne, et c'est tout. Et il y a des journalistes comme Heydecker ou des historiens comme Trevor-Roper qui déforment l'histoire non par malice, mais pour la rendre plus logique, sans dout inconsciemment, en racontant l'aventure banale d'un prisonnier démasqué qui avait conservé un moyen de suicide en cas de malheur et l'utilise in extremis. C'est justement parce que personne ne soupçonne une dissimulation que, de récit en récit, des faits significatifs s'estompent : notamment que Himmler s'est fait connaître de lui-même, et qu'il s'est écoulé une dizaine d'heures entre cette auto-identification et son décès.
*** / *** |