le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte : Faux et usage de faux de Nicolas Bernard le jeudi 24 janvier 2008 à 20h59> après avoir justifié l'interdiction de fait d'une contre-
> expertise
Vu que les pièces sont sous scellés, je ne vois pas du tout comment pourrait se pratiquer une contre-expertise - laquelle, au demeurant, ne ferait que confirmer la première, tant l'évidence des faux est criante.
Je ne justifie rien du tout, je me contente de vous rappeler l'existence d'un petit détail qu'on nomme la loi.
> par une "instruction" imaginaire,
Votre applomb dans l'ignorance (du droit) est sidérant. Sans commentaire.
> voilà que tu
> donnes quitus aux autorités britanniques
> (gouvernementales et archivistiques confondues) d'avoir
> fait des communiqués disant qu'une enquête était en
> cours, et aucun pour dire qu'elle était close (mais peut-
> être as-tu obtenu des informations particulières !).
Je cause plutôt de (petite) expérience. Si rien n'est sorti depuis deux ans et demi, cela veut tout simplement dire que le coupable court toujours. M'est avis que l'affaire est classée, et que cela n'ira pas plus loin.
> Mais dis-moi, dans ces conditions, il serait peut-être
> temps de remettre les pièces litigieuses à la disposition
> de gens qui pourraient vérifier la validité de
> l'expertise unique !
Non, et là encore pour cause de loi. Les pièces en question seront archivées par la police, et resteront scellées pour plusieurs années.
Vous comprenez peut-être enfin pourquoi je causais de l'affaire Jack l'Eventreur... ;-)
> et regarder de plus près le
> télégramme signé "Thomas" sur lequel aucun truquage n'a
> pu être dépisté par Mme Giles.
Pas exactement, ainsi que l'écrit le Daily Telegraph : "On the telegram allegedly sent by "Mr Thomas" to Bruce Lockhart, confirming the murder of Himmler at Luneberg, Dr Giles found that the amount of writing was not enough for a definite conclusion, but she came to the conclusion that there was "strong support" for its being forged as well."
Les éléments techniques en faveur de la falsification existent, mais ne sont pas suffisants pour trancher. En revanche, ce document ne peut se comprendre sans les autres faux, auxquels il renvoie directement (voir la référence à Sir Robert Bruce-Lockhart, désigné comme le cerveau de l'opération dans un autre document). Bref, il s'agit bien évidemment d'un faux.
> Ces gens pourraient essayer de savoir pourquoi les
> fraudeurs auraient glissé dans les archives deux faux
> grossiers et un autre, parfaitement imité.
Un faux de meilleure qualité que d'autres faux n'en reste pas moins un faux.
> Quant à toi, j'aimerais que tu m'expliques comment on
> peut glisser ainsi un faux sans laisser son nom... ou
> bien, si on a laissé son nom, en déjouant les questions
> de Scotland Yard sur les raisons pour lesquelles on a
> consulté le carton en question.
C'est simple. Il existe des occasions où les chercheurs sont laissés seuls avec des originaux. Comme l'écrit un chercheur (voir ici) : "As someone who spent many long hours at the National Archives, I can attest to the fact that it is easy to see how someone would modify/replace the documents. At least when I was working there the security was little more than a system of trust. You could be left alone with original files, etc. for long periods and I always wondered when I reviewed things like Churchill's personal memos whether testing the paper/ink would actually demonstrate authenticity."
Evidemment, vu que je suis astreint à l'obligation de signature, je prends soin de laisser le papelard isolé dans un machin en plastique et de le sortir discrètement en usant d'un gant dont je me débarrasserai par la suite.
Naturellement, j'ai pris soin de ne laisser aucune trace sur le papelard en question lorsque je l'ai fait passer à l'imprimante (pas la mienne, en tous les cas pas une imprimante qui pourrait laisser des traces menant à la découverte de mes perfides activités).
Je l'insère dans le carton, et le tour est joué.
Par la suite, si l'on me demande pourquoi j'ai consulté le carton en question, je réponds : pour mon boulot d'historien, pardi ! Si j'ai vu les documents en question à l'époque de mon passage ? Evidemment que non. Dans le cas contraire, et au vu de leur contenu, je me serais empressé d'en demander une expertise au centre des archives... *** / *** |