le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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Brinon (Fernand de) - France |
- | (1885-1947) Fernand de Brinon était désigné, le 3 novembre 1940, comme chargé de mission à Paris avec rang d'ambassadeur et recevait, le 18 décembre, le titre de délégué général du gouvernement français pour les territoires occupés. Avant guerre, il avait été rédacteur aux "Débats" jusqu'en 1930, puis directeur du quotidien financier "L'Information" jusqu'à sa démission en novembre 1938. Premier journaliste français à interviewer le chancelier Hitler ("Le Matin" du 22 novembre 1933), il a été membre du comité directeur de France-Allemagne fondé en 1935 par Otto Abetz. Membre du comité d'honneur du groupe Collaboration, il fait aussi partie du comité de fondation de la LVF, dont il deviendra le président en 1943. En septembre 1944, à Sigmaringen, Brinon sera président de la Commission gouvernementale formée avec Luchaire, Darnand, Déat et Bridoux. Il sera condamné à mort et exécuté en avril 1947.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : certes mais... de françois delpla le mardi 22 janvier 2008 à 11h52... pour faire de l'histoire, il ne suffit pas de commémorer, ni d'accumuler les détails, ni même de les commenter; il faut faire causer tout cela : serrer la chronologie, rapprocher des faits qu'on ne rapprocherait pas naturellement, s'affranchir du moralisme et de la compassion (il y a un temps pour tout).
De ce point de vue, si vous aviez lu dans la presse polonaise un rapprochement entre l'offensive allemande à l'ouest et la fin du massacre, la référence m'intéresserait au plus haut degré.
Brinon vous indigne, moi aussi. Mais indignait-il au même point, à l'époque, les membres du gouvernement polonais installé à Londres ? Sur ce dossier précis tous tiraient dans le même sens, comme au garde-à-vous devant Goebbels qui n'avait pas par hasard révélé l'information début avril 43 : imputer toute affaire cessante le crime aux Soviets, quoi qu'il pût advenir de la "Grande alliance". Il fallait, une fois de plus, un Churchill pour garder la tête froide et dire : "Rien en fera revenir les morts, occupons-nous donc de l'ennemi, le reste peut attendre...".
Pour en revenir au point précis abordé précédemment, la date de fin des tueries (15 mai à Katyn) est-elle la même dans tous les lieux d'exécution ? (s'agissant des officiers prisonniers de guerre, non des autres meurtres "de classe" dont la chronologie devrait être à mon avis plus diffuse). *** / *** |