le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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Dans ce texte : Affinons, voulez-vous ? de françois delpla le samedi 19 janvier 2008 à 21h46mon explication sur Katyn ne fait pas partie du noyau dur de mon travail; quand je la rappelle, c'est surtout pour m'étonner qu'ellle ne soit pas discutée par des gens qui la connaissent, lors même qu'ils n'avancent guère d'autre explication que la vertu assassine du stalinisme.
Je ne demande donc pas mieux que de la voir affinée ou démentie. Mais, justement parce que je n'y tiens pas plus que ça, je la défendrai bec et ongles contre les reproches de mauvais aloi.
Ainsi, souligner que l'armistice soviéto-finlandais du 12 mars ne saurait expliquer l'ordre du 5, c'est lire en diagonale mes propos, suivant lesquels c'est justement le 5 que Staline acquiert la conviction que les Finlandais vont déposer les armes et signer, le 12, à ses conditions.
D'autre part, aller chercher un ordre de déportation des familles daté du 2, cela pourrait être probant si on établissait qu'il s'agit bien des mêmes familles. Or, que je sache, l'armée polonaise, trop confiante en l'habileté de ses dirigeants politiques, s'était réfugiée massivement dans la future zone soviétique en la pensant à l'abri d'une attaque de revers et en envisageant au contraire, au pire, de se replier en URSS pour y être internée : la famille d'un bon nombre d'officiers était donc hors d'atteinte des Soviétiques. D'autre part, ils ne tuent pas tous les officiers, seulement ceux des camps les plus à l'ouest. Le déplacement des familles est une mesure conservatoire classique de ce régime (cf. par exemple les mémoires du futur général Jaruzelski, alors fils d'officier captif) et son couplage avec un massacre envisagé des hommes reste à démontrer. *** / *** |