le Glossaire de Francis a trouvé : Free French - France libre |
- | Allez savoir pourquoi les Britanniques nommaient "Free French" les jeunes (et moins jeunes) Français(es) qui gagnèrent l'Angleterre pour poursuivre la lutte? Freefrench
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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DBLE - Demi Brigade de la Légion Etrangère - France |
- | La 13e DBLE s'est illustrée de 1940 à 1945.
Voir 13e.
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Dans ce texte : Piège italien de Laurent Laloup le lundi 24 décembre 2007 à 13h31Bonjour,
Gustavo Camerini, Légionnaire italien "free french" de la 13 DBLE, Compagnon de la Libération , reviens dans ces mémoires sur l'échec français.
Extrait de "Ce soir nous monterons tous au paradis"
Pour en finir tout de suite avec cette affaire, et je n'ai pas l'intenÂtion de faire des critiques, je dirai que cette affaire avait été mal agencée, très mal étudiée, et lancée comme ça, un peu en l'air. J'ajoute, pour terminer cet épisode, que, après la guerre, étant renÂtré en Italie, dans la vie civile, il se trouva qu'un de mes anciens amis italiens était l'officier qui avait préparé la défense fasciste de ce côté-là . Il m'envoya tout le plan. Il me montra que toutes les pistes qui avaient été suivies étaient de fausses pistes fabriquées par eux. Ces fausses pistes aboutissaient à des champs de mines. Comme quoi, évidemment, il était absolument impossible, à quelque unité que ce soit, d'arriver à un point quelconque. On retombait au-dessous du massif de El Himeimat et il n'y avait rien à faire.
Bien entendu, c'était toujours la même histoire : la meilleure troupe du monde que nous étions, avec des cadres inférieurs et des troupes de premier ordre, était commandée de façon... un peu faible, disons. Et surtout on ignorait ce qui dans toute armée, à commencer par l'armée française, est considéré comme le bureau le plus imporÂtant, celui des Renseignements, R majuscule. Renseignements ? On partait, on partait à la baïonnette, en confiants, à la bravoure, d'une troupe qui était brave, certainement, très brave, mais ça ne suffisait pas.
Pour moi, cette bataille reste très confuse. J'ai en projet -projet lointain -de me faire mon propre sujet, avec mes plan, en décomposant bien les differents mouvements, heure par heure. Je suis pas du tout calé pour ce qui est des récits de bataille, sujet strictement militaire. C'est pour moi souvent hermétique. J'ai besoin de potasser laborieusement....
Cordialement
Laurent *** / *** |