le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
| - | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Trois erreurs dans ce texte de Nicolas Bernard le dimanche 02 décembre 2007 à 19h36
Le passage du livre de B.H.L. comporte trois erreurs/approximations :
1) Si le Einsatzkommando Ägypten était bel et bien dirigé par le S.S.-Obersturmbannführer Walther Rauff, concepteur des camions à gaz à l'automne 1941, ces véhicules n'ont jamais été utilisés à Auschwitz, qui comprenait des chambres à gaz. Il s'agit peut-être là d'un raccourci plus ou moins volontaire de l'auteur, assimilant le camp d'extermination à la Shoah dans son ensemble.
2) Ce Einsatzkommando n'a, pour autant qu'on sache, reçu aucune instruction écrite s'agissant du sort des Juifs du Proche-Orient. Il était dirigé par sept officiers S.S., des nazis convaincus. Trois d'entre eux avaient acquis une certaine expérience de la "sécurité" à l'Est (Tchécoslovaquie, Pologne, Yougoslavie), outre que Rauff avait joué un rôle majeur dans la politique nazie d'extermination en U.R.S.S., mais ces mêmes officiers étaient surtout réputés pour leur connaissance du monde arabe. Bref, déduire de la simple existence d'un Einsatzkommando à Athènes à l'été 1942 un projet d'extermination des Juifs du Proche-Orient, comme le fait B.H.L., est hasardeux. Pour étayer sa démonstration, B.H.L. aurait du rappeler que le Führer avait garanti au très pro-nazi grand Mufti de Jérusalem, le 28 novembre 1941, que l'objectif du Reich était "l'extermination des Juifs vivant sous protection britannique dans les pays arabes". En ce cas, la création de la section "Egypte" se comprend plus aisément : outre de maintenir la sécurité et de damer le pion à l'Abwehr s'agissant de la mobilisation des masses arabes et du contre-espionnage, cet embryon d'unité mobile devait également préparer la "Solution finale", en attendant de la mettre en pratique. Peut-être Himmler a-t-il suivi le même calcul qu'avait élaboré Heydrich en juin 1941 : miser d'abord sur les pogroms locaux pour tuer un maximum de Juifs ? Le fait est que le Einsatzkommando sera finalement muté en Tunisie, qu'il sera renforcé par plusieurs dizaines de S.S., mais qu'il se "limitera" sur place au pillage et au travail forcé de la communauté juive locale. Ce renforcement prouve que l'élaboration du Einsatzkommando n'était, en juillet 1942, pas du tout achevée.
3) Cette unité n'avait rien d'arabe : tous ses membres étaient allemands. Les historiens allemands Klaus-Michael Mallmann et Martin Cüppers l'ont formellement établi dans leur article paru en 2006. *** / *** |
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