le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : l'hermine contre la croix gammée: résistance en bretagne de gilbert le jeudi 22 novembre 2007 à 16h40
Ouest France page Bretagne
jeudi 22 novembre 2007
Résistance : l'hermine contre la croix gammée
La compagnie A du bataillon de la Poche, à Plessé, encadrée par des résistants du groupe Liberté de Saint-Nazaire. : photo DR
Jean-Jacques Monnier retrace l'itinéraire de 300 résistants qui affirmaient leur conscience bretonne. Un travail salué par l'historienne Mona Ozouf.
Sous-titré L'hermine contre la croix gammée, le dernier ouvrage de Jean-Jacques Monnier rend justice aux Bretons qui ont résisté pendant la guerre et particulièrement aux militants bretons qui furent dans ce cas. Au travers de quelque 300 itinéraires de résistants, signalés par une forte conscience bretonne, l'historien lannionnais décrit une réalité bretonne éloignée des stéréotypes.
Comment en êtes-vous venu à mener cette recherche ?
En 1999, des articles ont mis en cause René-Yves Creston, l'un des artistes des Seiz breur. J'ai donc cherché à Saint-Nazaire, dont il était originaire, et découvert le groupe Liberté. Ce groupe d'une centaine de combattants s'est créé autour d'un noyau dur d'une quinzaine de membres issus du mouvement de jeunesse du Parti national breton.
D'où viennent les accusations qui ont été portées contre lui ?
Il était membre de l'Institut celtique, qui n'était pas vraiment un organe de collaboration : il lui fallait une façade pour être efficace dans la Résistance. C'est également le cas de Joseph Martray qui était missionné par la Résistance pour infiltrer le quotidien La Dépêche et empêcher qu'elle ne publie les photos des résistants recherchés. Il en devint rédacteur en chef.
Vous évoquez également le groupe Bleiz Mor...
C'est un groupe d'une trentaine de résistants qui parlaient breton entre eux. Ils ont été envoyés à Saint-Marcel, puis dans le Mené. Il y avait, en fait, des militants bretons dans de nombreux maquis comme celui de Châteauneuf-du-Faou dont je publie une photo.
Que représentent ces itinéraires dans le mouvement breton ?
La plupart étaient trop jeunes pour être militants, puisque leur moyenne d'âge n'excédait pas 20 ans. Ils ont, par contre, relancé le mouvement breton, après la guerre, en commençant par le culturel.
Pourquoi titrer sur la conscience bretonne ?
L'action bretonne débordait largement le mouvement breton. Je rapporte les convictions du colonel Rémy, de Jean Marin ou de Jean Oberlé, grande voix de Radio Londres. Les Bretons ont représenté jusqu'à 40 % des Forces de la France libre (FFL). L'association Sao Breiz rassemblait un millier d'entre eux autour d'activités culturelles.
Pensez-vous avoir rapporté les itinéraires de tous les résistants ?
Je pense en avoir trouvé une majorité, mais beaucoup ne seront jamais connus car ils ont disparu sans avoir témoigné. Certains sont morts en déportation. L'ouverture des archives des services secrets britanniques, en 2010, devrait permettre d'en savoir plus.
Recueilli par
Even VALLERIE.
Résistance et conscience bretonne 1940-1945, l'hermine contre la croix gammée, par Jean-Jacques Monnier, éd. Yoran Embanner, Fouesnant, 416 p, 20 €. *** / *** |