le Glossaire de Francis a trouvé : France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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Levy (Jean-Pierre) - Résistance (France) |
- | Fondateur et dirigeant du mouvement de résistance FTP (Francs-Tireurs et partisans).
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Et un "aumônier boudhiste" chez les FFL ? : de Laurent Laloup le mercredi 07 novembre 2007 à 20h45Extrait de "A la Poursuite de l'Armée de Gaulle" de JC Levy-Leroy :
Le 15 février 1942 j'étais à Beyrouth. Muni de mon livret militaire, je me rendis dans les services compétents. Les autorités locales tatillonnes, après avoir examiné avec mépris les papiers établis par Villoquet, me firent refaire mon engagement. Au service du recrutement, je rencontrai à cette occasion, un capitaine resté sur place pour raisons financières, passé de Vichy à la France Libre, sans grande conviction. Il possédait une grande entreprise d'eau minérale et ceci expliquait cela.
Il avait gardé la mentalité "garde-mites" de l'armée des années 30. En remplissant mes papiers, il me questionna surtout sur ma religion juive. Excédé, je lui avouai avec le plus grand sérieux que je m'étais converti au Bouddhisme, il enregistra mes dires sans sourciller.
Cette plaisanterie me suivit pendant toute ma carrière militaire. Je fus le seul officier bouddhiste de la division. A ce titre je réglai les problèmes psychologiques et de justice de nos braves Cambodgiens, soldats émérites, chauffeurs et canonniers de la 102ème compagnie. C'est avec eux que je pus, plus tard, lors de la campagne de Bir-Hakeim ramener intacts au cantonnement, mon ambulance à laquelle je tenais beaucoup ainsi qu'une cinquantaine de camions condamnés à être brûlés car inaptes au terrain sableux. Grâce à ces hommes courageux, nous passâmes par une route du bord de mer, déjouant les mines ennemies, évitant ainsi les pièges du désert auxquels mon ambulance n'aurait pas résisté. Voilà pour mes Cambodgiens et mon bouddhisme de circonstance.
Furieux d'avoir rencontré un tel imbécile au recrutement, je n'en célébrais pas moins dès le soir même ma conversion au Bouddhisme. Avec quelques amis, échappés de Prusse orientale et de Russie, nous arrosâmes au Champagne dans un grand hôtel de Beyrouth, ma nouvelle religion sur laquelle je ne m'étais même pas documenté. Des officiers évadés de Russie assistaient à ce repas, notamment Guy de Pampelonne et Meffre futurs artilleurs de notre division
Cordialement
Laurent *** / *** |