le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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Dans ce texte : pas de conspiration... de 13emeDBLE le lundi 22 octobre 2007 à 17h59Désolé mais cette explication ne me satisfait pas : la 8th Army est à cette date un amas inimaginable d'unités de toutes nationalités et de toutes origines, particulièrement pour les unités de soutien et de support (tels que manoeuvres, conducteurs de convois de ravitaillement, constructeurs de voies ferrées, sapeurs....).
Je me rappelle quelques pages délicieuses d'Hugo Pratt (les Scorpions du désert, situé un an plus tôt au Soudan si je me souviens) sur le cosmopolitisme des forces Alliées au Proche-Orient.
Il n'y a pas plus de "conspiration du silence" contre les sapeurs juifs posant des mines au sud d'Aîn el Gazala, que sur les chauffeurs chypriotes, les travailleurs sud-africains posant des voies de chemin de fer prolongeant la ligne d'Alexandrie de Mersa Matrouh jusqu'à Belhammed, les aides indigènes (et notamment les unités de travailleurs libyens ou noirs présents dans tous les retranchements...).
Ils ne faisaient pas partie des unités combattantes, même si ils étaient aussi aux premières loges quant ça tournait mal...
Et le fait est que cela "tournal mal" fréquemment...
Pour conclure, à mon humble avis, il faut se garder de tout procès d'intention.
Ces combats n'ont laissé aucune traces dans les rapports officiels allemands ou italiens (en tout cas ceux que j'ai), d'où mon interrogation.
Si réellement ces combats ont mis en cause, voire entraîné la destruction de chars italiens ou de Panzers, il y aurait nécessairement des traces (je ne parle même pas de bombardement de Ju87). Je penche plus probablement sur des escarmouches contre des véhicules légers ou des colonnes de ravitaillement.
La zone était traversée par les colonnes mobiles britannique (et la française au début du siège de Bir Hacheim) qui se heurtaient aux convois de ravitaillement de la Panzerarmee Afrika faisant le "grand tour" (en tout cas jusqu'au 4 juin, après ils ont coupé à travers les champs de mines) : la situation entre le 2 et le 10 juin est assez confuse (surtout que le gros de l'action se déroule plus au nord, dans le chaudron de Knightsbridge).
Je poursuis donc mes recherches...
CM *** / *** |