le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte : De l'importance du contexte de Francis Deleu le mardi 16 octobre 2007 à 13h10Bonjour,
Je réalise combien il est important voire indispensable de situer une tragédie comme le génocide rwandais dans son contexte historique : époque précoloniale, colonisation allemande et puis belge, décolonisation, enjeux politiques et socio-économiques sur fond de rivalités belgo-franco-anglo-saxonnes. Merci à Nicolas Bernard de le rappeler.
Par ailleurs, rappeler ce contexte historique exigerait de longs développements en évitant de butter sur le sens à donner à des mots comme "ethnie", "race", "tribu", "caste", "hiérarchie sociale" ... autant de termes employés, exploités, instrumentalisés et manipulés à diverses fins généralement politiques. Les "thèses" sur les origines et la nature du clivage entre les Tutsis et les Hutus en sont un exemple désolant.
Je mentionnais - en un raccourci vertigineux - le caractère spontané du génocide rwandais. Bien entendu, le génocide fut soigneusement orchestré et .... prévisible. En réalité, par rapport aux définitions proposées par François Bédarida et Jean-Clément Martin, je souhaitais souligner la participation active au génocide de toute une population, sa propagation qui, telle une contagion, gagna l'ensemble du pays. A cet égard, il est incompréhensible et - osons le mot : criminel - qu'aucune des "forces de paix" (belges, françaises, Minuar) n'aient pris la décision de faire taire "Radio Mille Collines" qui relayait les mots d'ordre criminels.
J'm'en va acquérir de ce pas l'ouvrage de Jean-Pierre Chrétien et Jean-François Dupaquier. Les auteurs font référence à Colette Braeckman, journaliste au quotidien "Le Soir". La journaliste est réputée comme une grande spécialiste de l'histoire des anciennes colonies belges. Son livre "Rwanda, histoire d'un génocide", Fayard, 1994, mérite le détour. En attendant, un article publié en 2004 dans "Le Monde diplomatique" au plus fort de la controverse sur les responsabilités de la communauté internationale : Rwanda, retour sur un aveuglement international
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |