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soyez le troisième, françois de arcole le dimanche 07 octobre 2007 à 14h11

Parce que vous considérez les évènements de 40 à la lumière de 1945. Le jeu de Hitler? Y a t-il eu réellement une stratégie globale, orchestrée par une volonté machiavélique? C'est lui faire trop d'honneur.

A la guerre, c'est comme au poker, on ne sait rien du jeu de l'autre. Montcornet ou Arras auraient pu être un renversement décisif.

Hitler ne SAVAIT PAS qu'il allait vaincre la France en si peu de temps. Son haltbefehl de Dunkerque en témoigne. Il redoutait un enlisement, un retour à la guerre de tranchées. Et lui aussi, comme nos généraux, savait que sans essence, les chars deviennent ferraille immobile.

Hitler s'est trompé sur la capacité française, il a méconnu aussi la volonté de résistance anglaise.

Tout comme il a par la suite méprisé le potentiel russe, et ricané de la valeur des Américains.

C'est trop facile, campé sur 60 ans de doc, d'évaluer les enjeux aprés coup.

Hitler ne savait RIEN de ce qu'allait être l'évolution de la guerre.

Même son déclenchement, pour l'enjeu polonais a pu le désappointer quelque part, s'il escomptait une reculade alliée comme en 1938.

Pour revenir au "mythe américain" de l'ami Pauwels, le président Roosevelt n'a jamais fait figure d'ami de Hitler, ses multiples messages et adjurations en faveur de la paix (ironiquement rejetés par Adolf) sa condamnation sans appel de l'agression Mussolinienne en témoignent.

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