le Glossaire de Francis a trouvé : - | Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte : Ce qui est clair et ce qui ne l'est pas de françois delpla le lundi 01 octobre 2007 à 17h35Clair : la Milice est au service des forces allemandes d'occupation, la traque des résistants est son pain quotidien, celle des Juifs s'y greffe à l'occasion en toute continuité, les opérations sont soumises à l'occupant qui donne ou non son feu vert et ces opérations sont conçues de façon à ne pas faire l'objet d'un veto. L'idéologie nazie lui est donc un vivier naturel, avec toutes les conséquences pratiques que cela suppose. (source : en particulier Delperrié, tout au long de son tome 2)
Clair également, le fait que le discours d'après guerre de Touvier emprunte abusivement à la théorie pétainiste du "bouclier". Les Boches voulaient tant de victimes, nous obtenions une division du chiffre par deux, trois ou quatre, cela c'est Laval, c'est Bousquet (avec la nécessité, pour l'historien, de poser la question du chiffre que l'Allemand avait en tête au début du marchandage, ce que ni Laval, ni Bousquet ni leurs défenseurs ne font jamais). Et si début 44 Bousquet et le ministère de l'Intérieur sont mis sur la touche au profit de Darnand et de son "secrétariat d'Etat au Maintien de l'ordre", c'est précisément pour que cesse ce petit jeu.
Ce qui n'est pas clair, c'est la pondération précise des responsabilités de chacun dans une action telle que Rilleux-la-Pape, et la part de la spontanéité milicienne dans l'idée de venger Henriot. *** / *** |