le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Dans ce texte : Hess et le jardin d'Eden de Speer de Francis Deleu le jeudi 20 septembre 2007 à 18h16
Bonsoir,
En ces temps de crispations, une petite promenade dans les jardins de la prison de Spandau ne fera de tort à personne.
L'imposante prison de Spandau était entourée d'un vaste terrain vague. Lors de l'arrivée des sept condamnés, ce terrain était une véritable jungle envahie d'herbes folles, broussailles et buissons. Albert Speer entreprit d'élaguer ce terrain et de le transformer en jardin potager. En architecte consciencieux, il traça les allées pour les promenades quotidiennes, ménagea des coins d'ombre en y plantant des arbres, délimita les potagers.... Et chacun des détenus de s'activer chaque jour autour de son lopin de terre ... sauf Rudolf Hess qui, de loin et d'un oeil dédaigneux, observait ses compagnons de captivité . Lorsque les Russes pourtant stricts sur le temps de promenade (mais pas désintéressés à cause des fruits et légumes) acceptèrent de prolonger les exercices en plein air, Hess s'y refusa. Il déclara aux gardiens qu'il préférait encore rester enfermé dans sa cellule. Le directeur soviétique de la prison, faisant preuve d'indulgence, proposa à Hess, s'il acceptait simplement d'arroser les plantes ou de ratisser quelques feuilles, de considérer cela comme un travail. Rien n'y fit ! Hess considérait au-dessous de sa dignité de soulever ne fût-ce qu'un seau d'eau.
Un jour, un général de l'armée britannique lui demanda pourquoi il se refusait d'arroser fleurs et légumes. Hess riposta : "cela concerne la section navale. Or vous détenez deux amiraux à Spandau : Dönitz et Raeder. C'est eux que ça regarde".
Ce n'est que menacé d'insubordination, que Hess consentait parfois à participer aux travaux de jardinage. Un jour, à l'heure où les détenus regagnent leurs cellules, Hess manquait à l'appel. Branle-le-bas de combat ! Les gardiens retrouvèrent Hess profondément endormi dans la brouette de la prison dissimulée dans un coin du jardin.
Plus tard, alors seul détenu de Spandau, Hess se passionnera pour ce qu'il appellera le jardin d'Eden de Speer. Mais c'est autre histoire !
Bien cordialement,
Francis.
La prison de Spandau en images. *** / *** |