Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Dictionnaire de Gaulle - coll. 300 auteurs sous la dir. de C. Andrieu, P. Braud et G. Piketty
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


Brinon (Fernand de) - France
-

(1885-1947) Fernand de Brinon était désigné, le 3 novembre 1940, comme chargé de mission à Paris avec rang d'ambassadeur et recevait, le 18 décembre, le titre de délégué général du gouvernement français pour les territoires occupés. Avant guerre, il avait été rédacteur aux "Débats" jusqu'en 1930, puis directeur du quotidien financier "L'Information" jusqu'à sa démission en novembre 1938. Premier journaliste français à interviewer le chancelier Hitler ("Le Matin" du 22 novembre 1933), il a été membre du comité directeur de France-Allemagne fondé en 1935 par Otto Abetz. Membre du comité d'honneur du groupe Collaboration, il fait aussi partie du comité de fondation de la LVF, dont il deviendra le président en 1943. En septembre 1944, à Sigmaringen, Brinon sera président de la Commission gouvernementale formée avec Luchaire, Darnand, Déat et Bridoux. Il sera condamné à mort et exécuté en avril 1947.


Darlan (François) - France
-

(1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Darlan : a twister de Francis Deleu le lundi 03 septembre 2007 à 13h27

Bonjour,

Je souhaite en effet la victoire de l'Angleterre" écrit il en mai 1941 et il dévoile l'espoir de Darlan : "je n'ai aucune confiance dans la générosité de nos vainqueurs, même quand ils envisagent la constitution, autour de la flotte française dont vous êtes le Chef, d'une puissante marine européenne". (de La Laurencie)
Au premier abord, cette lettre du général de La Laurencie étonne ! En réalité, elle est moins étonnante qu'il n'y paraît ! Si l'amiral Darlan s'est engagé à ne jamais livrer sa Flotte, il aurait sans doute tenu parole. Mais Darlan voyait plus loin. Convaincu de la victoire de l'Allemagne, il se voyait, comme l'indique de La Laurencie, à la tête des flottes combinées des puissances de l'Axe "l'espoir de cet ambitieux d'une marine "internationale" dont il serait le grand amiral en chef". Dans ses "Mémoires", Fernand de Brinon ne suggère rien d'autres.
Les Britanniques n'étaient sans doute pas dupes des ambitions de Darlan. L'amiral Alexis Wassilieff, pourtant thuriféraire de son premier patron, relate l'entrevue du 19 juin 1940, à Bordeaux, entre l'amiral Dudley Pound, Alexander (Premier lord de l'Amirauté soit ministre de la Marine britannique) et l'amiral Darlan. Ce dernier donne sa parole d'honneur aux Britanniques que jamais un bâtiment de guerre français ne sera livré aux Allemands.
Dudley Pound, à l'issue de l'entretien, affirme que Darlan est loyal et qu'il faut lui faire confiance. Par contre, Alexander est sceptique. Selon lui Darlan est un "twister" (un faux-jeton ou un arnaqueur). "De toute façon, dit-il, la meilleure place pour la flotte française, c'est au fond de la mer".

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.03 s  3 requêtes