le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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| - | (1898-1945). Député communiste en 1922, Secrétaire général de la Fédération françaises des Jeunesses Communistes en 1923, maire de St-Denis en 1930, Jacques Doriot est exclu du Parti Communiste en 1934 pour avoir pratiqué une politique unitaire avec les socialistes.
En 1936, il fonde le PPF (Parti Populaire Français) d'inspiration nationaliste, fasciste et anticommuniste. Pendant la guerre, Doriot et son parti préconise une politique de collaboration avec l'Allemagne. En septembre 1941, il s'engage dans la LVF (Légion des Volontaires Français) et combat sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand. Le 22 février 1945, il est tué dans sa voiture, mitraillée sur une route allemande par un avion.
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| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
| - | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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Dans ce texte : Une trouvaille d'Igor : de Laurent Laloup le dimanche 19 août 2007 à 20h40
Notre ami Igor , sur le forum www.debarquement-normandie.com 
vient de faire une étonnante et préciseuse découverte . Je vous la livre telle quelle :
"" En France, plusieurs organisations possédant un substrat idéologique fournirent la main d’œuvre française à la croisade nazie. C’est ainsi que les partis collaborationnistes, ceux de Déat, Doriot et Deloncle, dans Paris occupé formèrent la Légion des volontaires français contre le bolchevisme peu après que l’Allemagne eut envahi l’Union soviétique.
La légion, qui devient un régiment de la Wehrmacht, devait prendre part à la campagne sur le front de l’Est, mais en décembre 1942 des légionnaires français qui s’entraînaient dans le district de Radom, à Kruszyna, en Pologne occupée, eurent l’occasion de tuer des Juifs polonais. A cette date, la plupart des habitants juifs de la région avaient déjà été déportés, et les petits noyaux de Juifs encore détenus dans les camps de travail s’effritaient aussi.
D’après un lieutenant de gendarmerie allemand, la police juive avait créé un fort sentiment d’anxiété parmi les 552 travailleurs juifs de Kruszyna en leur disant qu’ils allaient être « les suivants ». Le lieutenant ne disposait que de deux gendarmes allemands et huit hommes de la Légion française qui lui avait prêtés l’armée allemande, lorsqu’il fut attaqué par des Juifs qui lui déchirèrent son manteau et le griffèrent.
Comme les Juifs tentaient de s’enfuir, les Français ouvrirent le feu sans en avoir reçu l’ordre. Vingt-cinq Ukrainiens et un nombre supérieur de légionnaires français étant arrivés en renfort, la tentative d’évasion fut réprimée : 113 cadavres juifs gisaient sur un large rayon autour du campement. « Avec un zèle tout particulier, rapportait le lieutenant, les Français chargés uniquement d’assurer la garde ont eux aussi achevé les blessés juifs ». "
Hilberg a comme source le rapport du lieutenant de gendarmerie Egger, du poste de gendarmerie du camp d'entraînement "centre" (Truppenübungsplatz "Mitte") de Radom, aux commandant du Truppenübungsplatz "Mitte" de Radom et commandant du Truppenübungsplatz "Mitte" de Kruszyna, daté du 19/12/1942.
D'après Exécuteurs, victimes, témoins, paru en 1994 chez Gallimard.
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Un mythe qui s'effondre.....
Merci Igor
Laurent *** / *** |
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