le Glossaire de Francis a trouvé : Prisonnier de guerre - PG |
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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Dans ce texte : Elster, un général anti-nazi ? Il fut condamné à mort (par contumace) de René CLAUDE le samedi 18 août 2007 à 20h25
C'est aussi un (bon) docu diffusé par ARTE en janvier 2004 dans les Mercredis de l'Histoire :
Réal. Barbara Dickenberger et Mike Conant.
Résumé :
En 1944, trois mois après le débarquement allié en Normandie, un général de division allemand organise une spectaculaire opération de reddition. Portrait de Botho Henning Elster, héros pour les uns et traître pour les autres. Le général prussien Botho Henning Elster (1894-1952) participe dès le 1er août 1939 aux opérations militaires allemandes, d’abord à la tête d’unités blindées. Un temps en réserve de l’état-major de la Wehrmacht – où il a l’impression d’être mis au placard parce qu’“antinazi” –, il est finalement affecté en France en 1943. Entre avril et septembre 1944, il dirige la Feldkommandantur de Marseille puis de Biarritz. Lors du repli, Elster est chargé, à sa grande surprise, de commander une arrière-garde de 25 000 hommes. Tout en remontant vers le nord, il prend secrètement contact avec la Résistance puis avec les Américains, pour préparer sa capitulation. Convaincu de la défaite imminente de son pays, Elster estime qu’il faut arrêter les hostilités et épargner la vie des soldats. Mais il ne veut se rendre qu’à une unité militaire régulière. Ce sera chose faite le 14 septembre 1944 à Beaugency, sur la Loire, où la 822e Military Police Company américaine entérine sa reddition. Jusqu’en février 1947, Elster sera donc prisonnier de guerre, d’abord des Américains puis des Britanniques. Pendant sa captivité, il doit essuyer les insultes de nombreux codétenus allemands, pour lesquels il est un traître. Quelques semaines avant la capitulation de l’Allemagne nazie, il sera d’ailleurs condamné à mort par contumace par la Volksgerichth.
Elster se rend avec sa colonne aux officiers américains. *** / *** |