le Glossaire de Francis a trouvé : Barbarossa - Allemagne nazie |
- | Nom de code de l'attaque allemande lancée contre l'URSS le 22 juin 1941.
|
- | Le webslave après un repas de spaghetti ?
|
Panzerdivision - PzD - Allemagne |
- | En 1944, cette grande unité qui constitue le fer de lance de la Wehrmacht n'est plus comparable à celle de 1940, mais elle compense la diminution de ses personnels et de ses moyens par des matériels qualitativement supérieurs.
On distingue deux types de divisions : celles de l'armée et celles des Waffen S.S.
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
DAK - Deutsches Afrika Korps - Allemagne nazie |
- | Au départ la DAK, formée en février 1941 et commandée par Erwin Rommel pour soutenir les troupes de Mussolini, était le quartier général des divisions allemandes opérant en Afrique du Nord (Libye, Egypte et Tunisie). Par la suite, la DAK désignera l'ensemble du corps expéditionnaire allemand dans cette région.
|
GQG - Grand Quartier Général - Divers |
OKH - Oberkommando des Heeres - Allemagne nazie |
- | Haut commandement de l'armée de terre allemande.
|
Dans ce texte : Erreur de casting ? Pas certain de Nicolas Bernard le samedi 04 août 2007 à 21h02J'ai raté la première moitié de la première partie, donc impossible de vous répondre sur ce terrain - sauf à téléch... à me procurer le film.
En tous cas, la nomination de Rommel ne me paraît pas résulter d'une erreur d'appréciation de Hitler dans les rapports germano-italiens. Tout d'abord parce qu'à ma connaissance, le mépris que portaient les officiers allemands à l'armée italienne, ce "renard tué à ciel ouvert" en Libye, était assez généralisé - Franz Halder, patron de l'O.K.H., en était le vecteur le plus représentatif. Ensuite parce que Hitler a cherché à médiatiser la campagne d'Afrique.
Alors qu'il va envahir la Russie, il se passe en effet des services de l'un de ses plus brillants chefs de chars... et l'un des plus connus de la population. La légende de Rommel a été amorcée au cours de la campagne de 1940, les exploits de sa 7. Panzerdivision, rebaptisée "Division fantôme", ayant été montés en épingle par la Propagandastaffel, au point qu'un film reconstituant la bataille de France sera tourné avec l'aide de Rommel, de ses hommes et de ses chars - l'"ennemi" étant incarné par des troupes coloniales françaises, cela va sans dire.
A un diplomate italien, Hitler confiera que Rommel a été placé à la tête du D.A.K. par volonté de nommer un meneur d'hommes à la tête d'une troupe ayant à combattre dans des conditions difficiles. Il évoquera le parallèle avec un autre "héros" de la propagande allemande, le général Dietl, chargé de mener ses troupes de montagne à Narvik.
Pour convaincante qu'elle soit, l'explication du Führer n'était pas suffisante. Car tout, dans l'envoi de ce corps d'armées, respirait la médiatisation à outrance. Le nom même de la formation, Afrika Korps, est une trouvaille géniale dans son genre. Il me paraît de surcroît évident que le Führer savait fort bien que Rommel ne s'en tiendrait pas à une plate stratégie défensive - dans le cas contraire, pourquoi envoyer un Libye un fonceur pareil ? Dès lors, il se préoccupait peu de ce que pouvaient penser les Italiens, d'autant qu'in fine Rommel dépendait bien plutôt du G.Q.G. nazi que du Commando Supremo.
Assurément, l'envoi aussi tapageur d'une unité motorisée dirigée par un prestigieux commandant de Panzer ne se limitait pas à la volonté d'aider les Italiens. Il fallait également effacer les mécomptes rencontrés par l'armée du Duce par un coup d'éclat, infliger une terrible leçon aux Britanniques, leçon qui s'intégrait dans un scénario plus vaste censé faire tomber Churchill et amener la Grande-Bretagne à signer la paix, outre de faire croire aux Soviétiques que l'attention de l'Allemagne était tournée vers elle : envoi du Bismarck dans l'Atlantique, durcissement du Blitz, invasion de la Grèce (et de la Yougoslavie à la dernière minute), envoi des parachutistes sur la Crète, révolte irakienne, menace d'un accord militaire avec Vichy... Bref, Rommel et ses hommes n'étaient que des pions sur un immense échiquier géopolitique. La conquête de Suez, les relations avec ce pantin de Mussolini, passaient après cette stratégie de la dernière chance avec l'Angleterre, à la veille de Barbarossa. *** / *** |