le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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NSDAP - Nationalsozialistische Deutsche Arbeitspartei - Allemagne nazie |
| - | Parti national-socialiste des travailleurs allemands c'est-à-dire le parti nazi.
Le NSDAP voit le jour en 1920 et succède au DAP (Parti ouvrier allemand) fondé en 1919 par Anton Drexler. Le NSDAP peine à s'imposer. La crise économique de 1929 lui attire un nombre considérable d'électeurs séduit par le discours de son chef, Adolf Hitler. Aux élections de 1932, le NSDAP devient le premier parti allemand... avant de devenir le parti unique du IIIe Reich après l'interdiction des autres formations politiques en 1933.
(Voir aussi "Partis politiques en Allemagne").
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Dans ce texte : Pour Marc Ferro, l'antisémitisme de Hitler se manifeste ouvertement à partir de 1919 de René CLAUDE le jeudi 12 juillet 2007 à 14h40
Dans son essai récent Ils étaient sept hommes en guerre (Robert Laffont), Marc Ferro revient sur les origines de l'antisémitisme de Hitler. L'historien date ses premières expressions et explosions (verbales) publiques de 1919. Selon lui, à Vienne, Hitler n'était pas (encore) antisémite, même s'il a pu fréquenter, parmi d'autres, des milieux antisémites. Cela Brigitte Hamann l'a bien montré, qui a rappelé quelle affection il a pu avoir pour le médecin juif de sa mère. Elle montre également que, contrairement à une légende, il n'y avait aucun Juif parmi les membres du jury qui l'avait éliminé à l'examen d'entrée à l'Ecole des beaux-arts. Auparavant, à Linz, sa ville natale, s'il avait été quelque peu xénophobe, cette attitude visait les Tchèques, de plus en plus nombreux dans la cité. Et, pour ce qu'on sait de sa correspondance pendant la guerre, il apparaît que l'antisémitisme y est absent. (p. 18)
Toujours selon Marc Ferro, c'est plus tard, à Münich que se cristallise son hostilité envers les Juifs. Il mentionne les travaux de Michael Kellog qui a établi que c'est à partir de cette date (1919) et au contact d'émigrés russes blancs et d'Allemands originaires des pays baltes pami lesquels circulait le tristement célèbre faux les Protocole des Sages de Sion que le futur chef du NSDAP mit en forme ses idées sur les Juifs. En particulier au sein de l'association activiste contre le "judéo-bolchévisme" Aufgau (Organisation pour la reconstruction politique et économique à l'est) où militait Alfred Rosenberg, un des théoriciens du nazisme reconnu coupable par le tribunal allié et pendu à Nuremberg.
C'est un officier, le lieutenant Chabelski-Bork qui ramena d'Ukraine occupée en 1918 par les Allemands un exemplaire des Protocoles des Sages de Sion qui fut traduit en allemand et diffusé par les membres de cette association dans les milieux ultras fréquentés par Hitler.
Ferro écrit aussi que l'entente des milieux national-socialistes avec les Russes blancs alla très loin puisqu'un des prétendants au trône de Russie, Cyrille Romanov, subventionna les groupes auxquels Hitler était lié. (p.19)
Cette thèse de l'expression publique de l'antisémitisme de Hitler remontant à 1919 était-elle confirmée par les biographes ?
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