le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Histoire et mémoire de Igor Geiller le jeudi 05 juillet 2007 à 18h21
Bonjour
Il est inexact d'affirmer que le génocide des Juifs serait un sujet central depuis 1945. Bien au contraire, dans les années qui suivent la fin de la guerre, on parle très peu de l'extermination de millions d'êtres humains. A l'époque c'est le résistant qui est valorisé, sûrement pas le déporté juif, lequel passe pour un mouton qui se serait laissé conduire à l'abattoir. Soit les rescapés se taisent et tentent d'oublier ce cauchemar, soit ceux qui veulent s'exprimer ne sont pas écoutés. Dans les années 60, des cérémonies commémoratives à Auschwitz passent sous silence le fait que la très grande majorité des victimes était juive. Dans les manuels scolaires français, le génocide juif est traité en à peine quelques lignes.
C'est seulement à partir de la fin des années 60, début des années 70 que la Shoah commence à prendre de l'importance comme sujet historique. En Israël, il faut attendre 1963, avec le procès Eichman, pour voir l'émergence de la question du génocide dans ce pays.
A lire sur le sujet l'ouvrage d'Annette Wieviorka, lequel à l'immense mérite de ne pas faire dans la polémique. Il permet de mieux comprendre la place de la Shoah dans nos mémoires.
Attention aux critiques de Nicolas Plagne sur le site Parutions. Le gaillard est visiblement un antisioniste radical.

Cordialement
Igor *** / *** |