le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | De "Sion", colline de Jérusalem.
Le sionisme est un mouvement politique et religieux, visant, par l'immigration de population juive, à l'établissement et puis à la consolidation d'un Etat juif en Palestine.
Pour en savoir plus, nous recommandons vivement la lecture d'une remarquable analyse déposée ici:

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Dans ce texte : Polémique autour de La Souffrance comme identité de René CLAUDE le jeudi 05 juillet 2007 à 09h56
Relevé dans les brèves de L'Express des Livres :
Esther Benbassa crée la polémique.
L’historienne Esther Benbassa a mis en colère le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Dans son dernier livre, La Souffrance comme identité (Fayard), la chercheuse qualifie le judaïsme contemporain de « religion de l’Holocauste », en raison de ses références systématiques à la Shoah. «Dire que des juifs font profession de souffrance me paraît diffamatoire, s’emporte Richard Prasquier, le nouveau président du Crif. Esther Benbassa fait preuve d’un manque d’empathie élémentaire. Chez elle, ce n’est pas la haine de soi que connaissent certains juifs, mais on n’en est pas loin. » Esther Benbassa s’apprête à publier, aux éditions Fayard, une analyse approfondie sur la transmission du fait religieux dans les trois monothéismes.
Un extrait de la critique sur parutions.com :
En exigeant depuis 1945 le devoir de mémoire au lieu du devoir d’histoire, les milieux qui favorisent l’identité souffrante poussent à confondre le souvenir pieux, légitime, envers les victimes de la solution finale avec le tout de l’histoire juive. Or l’historien ne peut se satisfaire de ce diktat de l’émotion et doit maintenir les droits de sa discipline. Car, quand bien même elle serait sincère, cette vision de l’histoire relève de l’anachronisme et doit être dénoncée. Paradoxe n°1 : le sionisme (athée) a récupéré pour l’Etat (temporel) d’Israël la vieille idée religieuse de la catastrophe hitlérienne comme d’une punition divine, mais pour culpabiliser les Juifs d’Europe de n’avoir pas été sionistes avant 1945 ! Mythe n°2 : la souffrance exceptionnelle des Juifs – interprétation idéologique (une préférence communautaire pour la souffrance des siens) qui se présente comme une vérité historique : supériorité qualitative ? Quantitative ? L’historien doit élever ses objections. Les Juifs n’ont pas été aussi soumis dans l’histoire avant 1945 que la renaissance sioniste en a convaincu beaucoup … E. Benbassa fait le catalogue des clichés véhiculés dans la littérature philosophique et historique «sérieuse».
l'article intégral
Et aussi, dans Le Figaro : le Figaro Litt.
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