le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Cavalier de l'Armée d'Afrique d'origine indigène ou européenne.
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2e DB - Deuxième Division Blindée - France |
- | Division mythique et pourtant bien réelle commandée par le général Leclerc. Symbole politique du renouveau et de la réunification de l'armée française. Elle n'est qu'une des 8 divisions françaises qui débarqueront en août 1944 et participèrent à la libération de la France avec les Alliés, mais elle les a un peu éclipsées. Elle est principalement connue pour la libération de Paris et Strasbourg qui furent pourtant ses combats les plus faciles.
La 2e DB fut divisée en 4 groupements tactiques (GT) désignés par l'initiale du nom de leur commandant.
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- | Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).
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- | 2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.
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Dans ce texte : Marie Louise Charbonnel de arcole le vendredi 15 juin 2007 à 12h28Marie Louise Charbonnel
Le destin mystérieux d’une ambulancière.
Cette ambulance allait connaître un destin tragique et curieux. Elle est conduite par une « Rochambelle »(Conductrice ambulancière du groupe Rochambeau), Marie Louise Charbonnel.
Engagée volontaire comme ambulancière à la Croix Rouge en novembre 1939, cette fille de colonel s’est brillamment conduite en 1940, ce qui lui a valu deux citations. Elle se marie en 1941, se lance dans la résistance, au réseau Alliance, installe chez elle un poste radio qui correspond avec les Anglais. Décelée, elle gagne un maquis, puis Londres en janvier 1944. En mai 1944, alors que la 2e DB est en Angleterre, elle réussit à s’engager comme ambulancière au groupe Rochambeau.
Après avoir quitté Ecouché, Marie Louise se trompe de chemin. Elle s’engage sur la route d’Argentan au lieu de bifurquer sur la route de Sées et d’Alençon. Elle va en plein chez les Allemands, elle se jette dans la gueule du loup.
Le soir, on retrouve son ambulance incendiée au bord de la route. Les Allemands l’ont canonnée malgré le grand insigne de la Croix Rouge bien visible. Deux corps carbonisés sont allongés dans la voiture : celui du spahi marocain qu’on lui avait affecté comme infirmier, et celui du pauvre Bosquet. De Marie Louise, on ne trouve que son blouson ensanglanté. Elle a disparu.
Selon le témoignage un peu vague d’un Américain alors prisonnier des Allemands, Marie Louise Charbonnel n’aurait pas été tuée ; elle serait sortie à peu prés indemne de son ambulance et elle aurait été emmenée par les Allemands. En tout cas, un fait est certain : son corps n’a jamais été retrouvé.
Plusieurs années après, la nouvelle a circulé qu’elle était dans un camp soviétique en Sibérie orientale, exactement au camp de Magadan. Les Allemands auraient reconnu en elle une ancienne résistante, et l’auraient internée en Allemagne ; délivrée par les Russes, elle aurait été emmenée par eux en Sibérie.
Selon des témoignages, une Française correspondant à son signalement travaillerait comme infirmière à l’hôpital de Magadan. Un Tchèque, qui a transité par Magadan avant d’être rapatrié, a vu une Française, la seule du camp, qu’on appelait Maroussa ; la description qu’il en a donnée correspond au signalement de Marie Louise.
Lors d’un voyage officiel en Tchécoslovaquie, j’ai tenté de joindre ce témoin. Les autorités tchécoslovaques me répondirent qu’il avait disparu. Quand Khroutchtchev vint à Paris, j’eus l’occasion de lui soumettre l’affaire. Il me jura ses grands dieux qu’il n’y avait plus de camps de ce genre en URSS. Le mystère demeure.
Raymond Dronne (Carnets de route d’un croisé de la France Libre, France Empire 1984)p.286 *** / *** |