le Glossaire de Francis a trouvé : Armata Italiana in Russia - ARMIR - Italie |
- | L'ARMIR ou 8ème Armée succédera durant l'été 1942 au CSIR (Corpo di Spedizione Italiano in Russia) ou le corps expétionnaire italien en Russie.
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Barbarossa - Allemagne nazie |
- | Nom de code de l'attaque allemande lancée contre l'URSS le 22 juin 1941.
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- | Le webslave après un repas de spaghetti ?
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Division d'Infanterie - DI |
- | Se compose organiquement de trois Régiments d'Infanterie, d'un Régiment de Reconnaissance blindé, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 et un groupe de 155, d'un Bataillon du Génie, d'un groupe d'Artillerie antiaérienne et de Services. En outre, elle possède normalement, en soutien, un Régiment de Tanks-Destroyers (TD).
La DI se subdivise en trois Regimental Combat Team (RCT).
(Source: Maréchal de Lattre).
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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CSIR - Corpo di Spedizione Italiano in Russia - Italie |
- | corps expétionnaire italien en Russie, qui prendra la nom d'ARMIR (Armata Italiana in Russia) ou 8ème Armée, durant l'été 1942.
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OKW - Oberkommando der Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | Haut commandement de l'armée allemande.
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Dans ce texte : le CSIR de d.zambon le dimanche 03 juin 2007 à 15h58Bonjour Arcole, bonjour à tous,
Je ne suis pas toutà fait d'accord avec vous sur les "possibilités" du CSIR (le corps expétionnaire italien en Russie, qui prendra la nom d'ARMIR,Armata Italiana in Russia, ou 8ème Armée, durant l'été 1942). Dès l'été 41, le CSIR accomplit très correctement les tâches qui lui furent confiées par l'OKW (Serafimovitch, Petrikovka, etc.). Le CSIR avait été équipé avec du matériel destiné au frontafricain, au grand mécontentement non seulement des Allemands mais aussi du Comando Supremo; mais, comme le précisait le Duce, "l'Italie ne pouvait être absente de la lutte contre le bolchevisme". Quelques tankettes de 3 tonnes, des légions de chemises noires à l'équipement hétéroclite(quand on voit des photos de ces légions, leurs troupes, vaillantes mais fort mal entraînées, ont l'allure de véritables sdf...), une poignée de divisions bien équipées pour le standard italien de l'époque et, heureusement pour elles, un commandant valable, le général Giovanni Messe, qui "emmerdera" Montgomery en Tunisie dans une habile bataille défensive. Lors de la bataille de Noël, le CSIR limita la casse. Ce premier coup d'arrêt à Barbarossa avait déjà relevé le moral russe. Certes, les défaites de l'été 42 avaient déprimé le haut commandement soviétique mais au moment des offensives "Saturne", "Petite Saturne" et "Uranus", le rapport des forces était tel que la victoire ne pouvait échapper à l'Armée Rouge. L'arrivée du corps alpin en août 1942 (requis par Hitler pour la conquête du Caucase puis dérouté sur le Don) fut synonyme de "salto di qualità" comme disent les Italiens. Ils jouèrent les pompiers dans les premiers jours de septembre lors de la première bataille du Don lorsque la division d'infanterie "Sforzesca" fut enfoncée (certaines unités de la division cédèrent à la panique, mais ce phénomène n'est pas exclusivement italien). A leur décharge, il faut considérer avant tout la mauvaise formation des recrues italiennes, trop brève, trop incomplète. Vous me direz que les recrues de l'Armée Rouge ne l'étaient probablement pas davantage et je le crois volontiers. Mais ces dernières avaient pour elles le nombre et le matériel, sans parler du fait que les taux de pertes, parfois effrayants, n'émeuvaient pas leurs commandants, au contraire des Italiens (et de leurs alliés, en général). Je doute que le CSIR et l'ARMIR eussent pu "mieux faire", en général, et ce pour plusieurs raisons: aucune liberté de manoeuvre car les Allemands en faisaient ce que bon leur semblait, un matériel disparate, un manque chronique d'armes automatiques, quasiment pas de chars, des antichars incapables de détruire un T34, un corps aérien squelettique, une mécanisation insuffisante, pas d'équipements d'hiver, etc. Pourtant, le Corps alpin effectua une retraite dans des conditions inhumaines et porta à bout de bras les restes des divisions italiennes, roumaines, hongroises et allemandes (le XXIV PzKorps) hors du piège qu s'était refermé sur le Don, consentant au sacrifice des divisions "Cuneense" (85% de pertes) et "Julia" (75% de pertes). Le "groupe d'intervention" de la "Julia" tint l'anse du Don avec quelques bataillons et ne céda ses positions que lorsque l'ordre de retraite fut donné, le 16 janvier 43, avec des pertes démentielles. A la lumière des événements et de l'aveu même de l'adversaire, CSIR puis ARMIR réussirent leur "examen du front" avec mention. Certes, il eût été préférable que ce fût au service des forces du bien... . *** / *** |