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MA DERNIERE VIE - Frédérique LEON GUITTAT
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


CA - Chasseurs ardennais - Belgique
-

Troupes d'élite de l'Armée belge. Signe distinctif: le bérêt vert frappé de la hure d'un sanglier. Prosper a raconté leur épopée en 1940 sur:



Egalement:
site de la Fraternelle Royale des Chasseurs Ardennais


CA - Corps d'Armée
-

Un Corps d'Armée se compose d'un nombre variable de Divisions d'Infanterie et de Divisions Blindées ainsi que d'éléments de Réserve Générale (RG).


DIUS - Division d'Infanterie américaine

Dans ce texte :

Surprise de Noël de Leon le samedi 23 décembre 2006 à 10h58

Extrait de « Notes de Guerre » du général de Monsabert.

21 décembre 1944

« Les Allemands sont à Givet ! Foi et angoisse. Quelle leçon pour les Alliés qui voyaient la guerre terminée et qui n’avaient peut-être pas compris notre défaite de 1939. Quelle leçon pour les veules, qui, voyant la rapide libération de la France disaient « Ouf ! » et n’y pensaient plus. Quelle leçon pour les politiciens, les épurateurs à outrance ! Quelle leçon pour les êtres légers, enfantins !
(…) Le soir on dîne chez moi, à Sainte Marie aux Mines. Catroux, de passage, le préfet des Vosges et Dalquist, de la 36e DIUS, qui me quitte, remplacée par la 3e DIUS. Catroux m’annonce l’offensive russe.
Dalquist dit avec émotion ce que l’Amérique doit à l’instruction militaire française qu’elle a reçue et que l’histoire de Givet n’a pas d’importance parce que Français et Américains en viendront à bout. Puis, après avoir redit tout ce qu’il pensait de moi, il se lève, fait ses adieux sympathiques à tous et me prenant dans ses bras, m’embrasse devant toute l’assemblée.
Les Allemands sont à Givet ? Qu’importe ! Nous prendons Colmar ! »


24 et 25 décembre 1944

« 3 heures du matin. Cette nuit, je pleurerais pour deux sous.
Messe de Minuit à l’église de Ste Marie aux Mines.
(note de frédérique, mon père et « son » colonel y étaient aussi !), aux côtés de Fonlupt, préfet du Haut-Rhin. Nous communions tous les trois.
La veille de Noël s’est terminée dans une atmosphère tragique. L’ennemi a contre-attaqué toute la journée. Alternative de craintes et d’espoirs. Tout est si peu solide ! Des soldats qui se battent sans interruption dans des conditions atroces depuis quatre mois et demi. Ils ont dépassé la limite des forces physiques et morales humaines. J’attaque et je n’ai pas de réserves, j’attaque et je peux être attaqué dans une période où l’ennemi joue sa dernière carte. Ce soir, je n’ai pas de réserves. Et si l’ennemi perçait ?
Et puis, il y a « leur » souffrance : il fait moins 20° la nuit sur les Hautes Vosges. Et moi, je suis à la Messe de Minuit. Tous ces vieux airs aimés, toute la dimension familiale. Des voix si suaves dans la somnolence nocturne, des voix séraphiques vraiment. « Ô douce nuit » et un « Hodie Christus natus est » supraréel.
Et mes gens souffrent dans le Golgotha le soir de Noël – et mes craintes et mes espoirs - et le peu de choses qu’est un général commandant de CA. Ah, oui, je pleurerais pour deux sous ! »



26 décembre

« L’Enfant Jésus a exaucé ma prière de l’église de Ste Marie à la Messe de Minuit, où je me sentais si peu de chose dans l’évolution du combat. Les contre-attaques ennemies ont été moins actives cette nuit et ce matin. »

Voilà, je voulais juste vous faire partager un peu de ce livre si peu « histoire officielle », pour reprendre l’expression de Laurent. Un livre de chevet à feuilleter chaque jour, comme un agenda… La suite dans quelques jours !…
JOYEUX NOËL à tous !

Frédérique
Noël 1964, déjà l'accordéon à la main, souvenir de Trossigen, avril 45 ... (ceux qui savent de quoi je parle comprendront ce que je veux dire)

Mon père, un Français LIbre

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