le Glossaire de Francis a trouvé : - | Ecole d'historiens, dite aussi "structuraliste" qui explique l'histoire du nazisme moins par la personnalité, les idées et les actes de Hitler que par le mode de fonctionnement du mouvement nazi et de l'État hitlérien. Selon cette école, la politique de Hitler n'aurait pas eu la cohérence qu'on lui prête souvent. Loin d'être un maître absolu, le Führer apparaît comme un "dictateur indécis et faible" (Hans Mommsen). Par sa rhétorique, il justifie ensuite des initiatives prises en dehors de lui et joue donc un rôle de légitimation a posteriori des actions de ses collaborateurs. Il donne à la politique de son régime les apparences d'une cohérence qu'elle n'a pas. La multiplication des centres de pouvoir, la liberté de manœuvre acquise par chaque dirigeant, au nom du Fürherprinzip, les rivalités et les luttes d'influence, enlèvent toute rationalité à la politique nazie.
Voir la définition détaillée proposée par le professeur Enrique León : 
Le fonctionnalisme s'oppose à l'intentionnalisme. (Voir ce terme).
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : "école" intentionnaliste ? de françois delpla le lundi 18 décembre 2006 à 09h56
Les commentaires de Leon sont intéressants et, dans l'ensemble, me paraissent justes, sauf quand il parle d'une école intentionnaliste. Si le fonctionnalisme a un chef historique, Broszat, flanqué d'un disciple principal, Mommsen, et d'une postérité foisonnante (Browning, Kershaw, Frei...), du côté de l'intentionnalisme les personnalités sont plus distinctes et isolées : peu de choses en commun entre un Jäckel et un Hillgruber, sinon une attention à Mein Kampf bien supérieure à celle du fonctionnaliste moyen. D'autre part, les repères sont brouillés par la qualification d'intentionnaliste donnée à des auteurs qui s'intéressent uniquement à la datation de l'intention génocidaire, et l'estiment précoce, comme Lucy Dawidowicz.
Quant à votre serviteur, il veut bien qu'on le dise intentionnaliste à condition de ne l'assimiler à aucun des précités ! Il préfère se poser en adversaire résolu du fonctionnalisme (tout en reconnaissant au cas par cas la fécondité de certains de ses travaux). Et en adversaire plus ferme encore de l'idée, rémanente depuis au moins vingt ans, que la querelle est dépassée et que l'heure est à une harmonieuse synthèse. C'est là une thèse, en fait, fonctionnaliste, provenant de la gêne des épigones devant les excès de Mommsen et de Broszat, qu'ils n'osent cependant critiquer.
En conclusion (provisoire), le nazisme est une entreprise dirigée d'en haut avec une grande maîtrise, faute de quoi elle n'aurait pu aller bien loin, et un hypnotisme collectif, mis en oeuvre par un manipulateur précis et identifiable, aux tours d'ailleurs assez stéréotypés. *** / *** |