le Glossaire de Francis a trouvé : Alibert (Raphaël) - France |
- | (1886-1963) Raphaël Alibert, ministre de la Justice du 12 juillet 1940 au 27 janvier 1941. Maître des requêtes au Conseil d'État, il enseignait à l'Ecole libre des sciences politiques. Administrateur dans le groupe financier d'Ernest Mercier, il fut le principal animateur du mouvement Redressement français, fondé en 1925 par Mercier. En juin 1940, il occupait les fonctions de secrétaire général de la présidence du Conseil de Pétain. Condamné à mort par contumace en 1947, il sera amnistié en 1959.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).
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Dans ce texte : chercherais-tu à diminuer mon impatience ? de françois delpla le dimanche 03 décembre 2006 à 05h23
Le moins qu'on puisse dire est que tu n'as pas l'air interpellé par ma question, pourtant précise.
Tu m'assènes le témoignage de Font-Réaulx sur la préparation par Alibert d'un statut "aux petits oignons", en date du 1er juillet, comme si ce devait être pour moi une découverte embarrassante, me condamnant à une fuite piteuse vers les zones d'ombre. C'est au contraire l'un des éléments principaux sur lesquels je m'appuie depuis une décennie pour poser tranquillement une question : pourquoi cet antisémitisme made in Vichy n'accouche-t-il d'un statut qu'au bout de longs mois ?
Même question pour la Révolution nationale, présente dans l'exposé des motifs de la loi du 10 juillet puis oubliée jusqu'au 9 octobre.
Réponse de tout historien qui se pose ces questions (une petite minorité pour l'instant) : il faut examiner le tableau d'ensemble de la Seconde Guerre mondiale, en juillet comme en octobre, en se souvenant tout d'abord que Vichy est le gouvernement fantoche d'un pays occupé (quelle farce que la zone "libre" même et surtout s'il n'y a pas d'Allemands !). Son souci premier est d'exister en rassurant l'occupant : ce dernier peut alléger son occupation sans s'exposer à des menées revanchardes. Quadrature du cercle : plus Vichy veut apparaître indépendant, plus il est obligé de poser des actes anti-britanniques et de se présenter comme un parfait candidat à l'entrée dans l'Europe... nazie.
Gommer cette dimension comme certains intervenants le font ici, c'est vraiment très acrobatique. Et il est logiquement assez fatal qu'un Arcole en vienne à écrire que l'antisémitisme des bords de la Seine ou de l'Allier est beaucoup plus cruel que celui des berges de la Spree.
Mais au fait qu'en pense Francis, dont les formulations, pour se rapprocher de celles-ci, ne sont tout de même pas aussi extrêmes ? Pour l'instant il ne songe qu'à me donner du haut de sa chaire une bonne leçon; il serait sain et opportun qu'il réponde aussi aux autres, quand il n'est pas entièrement d'accord.
La remarque vaut d'ailleurs pour tous les visiteurs. *** / *** |