le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : La démarche d'Amouroux de Francis Deleu le lundi 06 novembre 2006 à 18h41
Bonsoir,
Ce volume est le second d'une série qui, souhaitons-le, s'annonce encore longue. A propos du tome 1, "Pour en finir avec Vichy - Les Oublis de la mémoire : 1940", Henri Amouroux écrivait :
*** Lorsque mes petits-enfants auront quarante ans et mon arrière-petite-fille Lottie vingt, Vichy obsédera-t-il toujours la conscience française ? Quels rapports la France entretiendra-t-elle alors avec de très anciennes blessures ? Saura-t-on encore que Vichy est né de la plus cruelle et de la plus totale défaite de toute l'histoire de France, que l'on ne peut l'imaginer détaché des brutales exigences de l'occupant et de la quotidienne inquisition des " collaborateurs " parisiens ? Ces interrogations - et quelques autres - sont à l'origine de ce livre, que j'ai voulu presque testamentaire. ***
En préface du second tome "Pour en finir avec Vichy - Les Racines des passions : 1940/1941" (extraits) :
*** De quoi s'agit-il dans ce livre consacré aux six derniers mois de 1940 et aux deux premiers de 1941 ? De montrer, comme je me suis toujours efforcé de le faire, grâce, en partie, à l'aide de milliers de lecteurs-témoins qui, depuis 1976, m'ont confié leurs témoignages et leurs souvenirs, que "les choses" ont été infiniment plus complexes qu'on ne le dit, l'écrit, et la télévision aidant, qu'on ne le présente aujourd'hui.
Pétain-de Gaulle, un combat pour les âmes des Français ? Oui. Comme deux statues ne peuvent cohabiter sur le même socle, il s'agit, pour le premier, de conserver la confiance des Français, acquise à Verdun, en 1916, et confirmée en juin 1940, à l'instant où la plus soudaine et la plus terrible défaite de notre histoire requiert un "homme providentiel"; pour le second - qui, depuis Londres, en appelle de cette défaite -, de conquérir la confiance, de rallier les âmes et d'opérer, enfin, un véritable transfert de légitimité et souveraineté. (...)
Ce transfert de souveraineté (...) prendra des années. Il aurait échoué si de Gaulle avait accordé à Vichy et à Pétain des circonstances atténuantes, si, de l'action du Maréchal, il avait donné une explication autre que celle, infamante, de trahison et si, au fil des ans, il n'avait nourri et exaspéré les passions des Français qui n'aiment rien tant que brûler ce qu'ils ont adoré. (...)
C'est à la recherche des racines de ces passions, celles qui nourrissent la violence des discours de De Gaulle; celles qui incitent l'Eglise à prendre sa revanche sur la franc-maçonnerie; celles qui vont conduire jusqu'à l'exclusion, l'arrestation, la livraison à l'occupant de Juifs, parce que Juifs, que je suis allé. En écrivant "Les Racines des passions", j'ai voulu expliquer et faire comprendre l'éclosion de ces passions qui devaient transformer de si nombreux Français en frères ennemis. ***
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |