le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte : Les fusillés pendant l'Occupation de René CLAUDE le mardi 17 octobre 2006 à 12h25Les fusillés. Répression et exécutions pendant l'Occupation (1940-1944), de Jean-Pierre Besse et Thomas Pouty. Ed de L'Atelier.
Présentation par l'éditeur d'un thème qui a déjà fait couler pas mal d'encre et suscité des controverses depuis plus de 60 ans :
Combien y a-t-il eu de personnes fusillées par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale en France ? Les chiffres ont souvent varié : on a parlé de 10 000 fusillés, puis de 80 000... en confondant souvent toutes les victimes des forces d'Occupation : morts au combat, otages, exécutés sommaires, massacrés, fusillés après condamnation à mort. Qu'en est-il en réalité ? Pour la première fois, un ouvrage procède à une étude minutieuse d'un phénomène qui touche l'histoire et la mémoire de la Résistance. En fait, environ 4 000 personnes ont été fusillées comme otages ou après condamnation à mort. Jean-Pierre Besse et Thomas Pouty montrent les raisons qui ont entraîné une surestimation du nombre de fusillés. Ils retracent les conditions qui ont amené des hommes, otages ou résistants, à être arrêtés, emprisonnés, condamnés à mort, puis fusillés. Ils mettent à jour la stratégie répressive des diverses autorités allemandes et de Vichy, et décrivent le sinistre parcours qui conduit les condamnés devant le peloton d'exécution : la dernière lettre, La Marseillaise et l'Internationale entonnées sous la mitraille, les corps que l'Occupant cherche à faire disparaître pour tenter d'empêcher que les défunts ne deviennent des martyrs. Sans vouloir établir de hiérarchie entre les victimes de l'Occupation nazie, mais en s'attachant à comprendre la réalité de la répression qui a conduit des résistants et des otages à être condamnés à mort puis exécutés, ce livre éclaire un point majeur de l'histoire de l'Occupation en France.
L'étude de ces deux historiens risque de provoquer de nouveaux débats.
A suivre, donc, sur LdG...
RC *** / *** |