le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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BIMP - Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique - France libre |
DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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Dans ce texte : malaise apres l'unification des Forces francaises de Laurent Laloup le mercredi 16 août 2006 à 12h24
Peter Schwiefert vécut très mal l’union des deux armées françaises en 43. Si mal, qu'il demanda de rejoindre l'armée britannique, armée qui l’avait refusé initialement en raison de sa nationalité allemande, et renvoyé vers les FFL, avec un statut de « militaire britannique » * :
« …Tant que mon unité a ainsi fait parti des Forces britanniques et, en fait, pendant longtemps, de l’armée anglaise, je n’ai eu aucune raison de formuler des objections. Mais à présent j’en ai : l’union des Forces françaises et la formation d’une armée française sous commandement français ont fait prendre aux choses un cours qui ne correspond plus aux stipulations stipulées dans le certificat officiel qui est en ma possession. N’étant pas citoyen français mais volontaire étranger engagé pour la durée de la guerre, je me considère pas comme tenu de me soumettre à cette évolution et aux procédures, qui – quel que puisse être mon sentiment à leur sujet – n’ont été, en tout état de cause, ni envisagées ni prévues lors de mon enrôlement, et que je crois devoir désapprouver [ voir la longue lettre à sa mère, de novembre 1944 : « et alors, renforcés par de nouvelles troupes françaises, ce qui entraîna quelques changements, quoique d’une autre sorte… »] Qui plus est, j’ai des raisons de penser qu’en tant qu’étranger, ma position au sein de l’armée française va devenir de plus en plus problématique et que l’on ne désire plus du tout ma présence maintenant. En outre il me semble qu’il existe une question juive très aiguë, encore que je veuille m’abstenir de toute généralisation, car mon impression peut-être trop personnelle… »
(Peter Schwiefert restera dans la 1re DFL -le BIMP - et tombera le 7 janvier 45 en Alsace)
Comme le dit l’auteur le problème juif au sein de l’Armée d’Afrique est perçu d’une manière personnelle et on ne peut en tirer de conclusion hâtive. Cependant, ce témoignage me semble intéressant et je regrette que le Claude Lanzmann, le Maître d’œuvre de ce recueil ne nous ai pas éclairer sur cet aspect.
· L’enrôlement et le statut de Peter Schwiefert semble sortir des règles et être un cas très particulier, car les accord franco-britannique de 40 proscrivaient l’engagement dans les FFL de citoyens des pays de l’axe.
Cordialement
Laurent *** / *** |