le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Route coloniale n°4 qui longe la frontière chinoise et qui fut le témoin de combats meurtriers.
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Dans ce texte : la contradiction des généraux de debrose le vendredi 28 juillet 2006 à 13h14On sait que le général Alessandri (vieil "indochinois")était violemment opposé à l'opération combinée (Thaï Nguyen/Cao Bang), qui a été maintenue, en dépit de ses objections, par le général Carpentier.
Les documents cités dans "Le fuyard" établissent qu'une même contradiction se retrouve dans la manière dont l'un et l'autre ont apprécié l'action du colonel Constans pendant la bataille. Alessandri écrit en toutes lettres, dans les notes qu'il donne à l'intéressé, que celui-ci "ne saurait être rendu responsable" du désastre interveu sur la RC4.
Carpentier, au contraire, outre les reproches contenus dans le télégramme que vous citez, écrit dans les notes données au colonel Constans, que celui-ci "n'a pas eu les réflexes du chef".
Il semble que l'on puisse faire, à propos de cette contradiction, les observations suivantes:
- il est a priori curieux que le général Carpentier soit resté si loin (1500 km) d'une opération montée par lui contre l'avis de ses principaux subordonnés (Ortoli et Alessandri)
- il est curieux, également, que le reproche contenu dans le message du 5 octobre, que vous citez, soit adressé directement au colonel Constans qui, comme il est normal, envoyait ses compte-rendu à celui d'Hanoï, à qui il appartenait de tenir informé le commandant en chef
- on peut légitimement se demander, ceci étant, sur quelle base s'est fondé le général Carpentier pour "constater", chez le colonel Constans, une absence de réflexes de chef qui aurait entièremet échappé au général Alessandri, situé plus près et donc mieux à même de voir.
L'hypothèse la plus vraisemblable, selon moi, est que nous sommes en présence d'un cas typique d'"ouverture de parapluie", où le général en chef, pressentant un échec qui risque de lui être imputé, fait en sorte de faire porter l'entière responsabilité de cet échec sur un subordonné qui, en l'espèce, ne pouvait être que le commandant local puisque le général Alessandri avait fait connaître publiquemet son désaccord sur l'opération d'ensemble. *** / *** |