le Glossaire de Francis n'a rien trouvé dans : la sécurité des mers, tout de même de arcole le mardi 11 juillet 2006 à 20h09
Il n'est peut être pas inutile de rappeler, en ces temps de célébration de l'abolition de l'esclavage que des raids de pirates "barbaresques" attaquaient les navires, et effectuaient même des razzias sur les côtes de Provence, entre autres. Dans le comté de Nice, contrairement à toutes les agglomérations de France, les villages n'étaient pas construits au bord du (fleuve) Var, mais sur des pitons rocheux, échelonnés sur les deux rives du fleuve, ce qui permettait aux plus proches du rivage d'alerter les plus éloignés en allumant des feux. Cette pression a duré des siècles. On lui doit de jolis villages pittoresques et haut perchés, à la vue les uns des autres, qui ont nom Saint Jeannet, la Gaude, Aspremont, La Gaude, Gattières, Carros, La Roquette, Gilette.
L'usage de capturer des esclaves chrétiens était tellement institutionnalisé qu'il existait à Alger une oeuvre de bons pères négociateurs, pour racheter les captifs dont les familles avaient les moyens de payer.
Comme dans l'Irak actuel...
Cet état de chose n'a vraiment cessé qu'en 1830, quand les repaires des pirates ont été conquis de haute lutte par l'armée française.
Il y eut encore une dernière victime, à l'arrivée de la flotte française devant Alger, un de ces prêtres chrétiens, devenu otage, fut attaché à la gueule d'un canon, et pulvérisé au nez des envahisseurs.
Il en était resté, jusqu'en 1962, une plaque commémorative, sur l'entrée de l'Amirauté d'Alger. *** / *** |
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