le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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STO - Service du Travail Obligatoire - Divers |
- | En France! Le régime de Vichy instaura, le 16 février 1943, un Service du Travail Obligatoire en Allemagne auquel les hommes nés entre le 1 janvier 1920 et le 31 décembre 1922 furent soumis.
En Belgique entièrement sous administration allemande, les auteurs utilisent indifféremment TO (Travail Obligatoire) imposé par l'occupant ou STO par analogie avec la France. Dossier STO
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Dans ce texte : une police politique de arcole le lundi 03 juillet 2006 à 15h14Le drame de la police et de la gendarmerie française, c'est qu'on les a fait aller au delà de leur mission de gardiens de la paix civile. On les a impliquées, dés 1939, dans un combat politique; interdiction du Parti Communiste, arrestation de militants, internement des réfugiés républicains espagnols, puis des juifs allemands.
Et c'était encore sous la IIIe République!
En juin 1940, la hantise du coup d'état communiste, et d'une formation de gouvernement "rouge" était dans tous les esprits, à Bordeaux, puis à Vichy. Dans cette optique, il était nécessaire d'obtenir des Allemands qu'une police "loyaliste" demeure en poste, pour garantir le maintien de l'ordre dans la capitale. Une compromission commençait, qui allait encore s'étendre par la suite.
Les forces de l'ordre françaises furent mises à la disposition de l'occupant, tant pour la recherche et la neutralisation des communistes, que des "dissidents gaullistes", voire des agents anglais, ou des aviateurs parachutés. Et bien entendu, dans la traque des juifs.
Par la suite, ces missions engloberont aussi la recherche des prisonniers français évadés, des familles de gaullistes,et des réfractaires au STO.
Les forces de l'ordre françaises, devenues des supplétifs de la machine de guerre nazie, auraient pu, auraient du, subir une sévère épuration.
Mais en 1944, et face au "péril rouge", elles redevenaient un atout décisif pour le contrôle du pays par le gouvernement provisoire. Il n'y eut pas d'épuration, sauf pour les cas extrêmes. *** / *** |