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Dans ce texte :

surprenant en effet de arcole le vendredi 23 juin 2006 à 16h00

Le chiffre de 84000 déportés pour résistance ne peut sérieusement se concevoir que si on y inclut les 72000 déportés "pour leur judaicité", ce qui laisse 12000 déportés résistants.

Ce que nous savons des mouvements de résistance ne peut guère nous laisser entrevoir des effectifs DEPASSANT les 400.000 hommes, sauf en octobre 1944.....

Il y avait 350.000 juifs en France, sur lesquels 75000 ont été déportés (chiffre des listes du mémorial de la shoah, ne prenant pas en compte les victimes non parvenues à Auschwitz (exécutions en France même,assassinats artisanaux, décès à Drancy, suicides).

S'il y avait eu 84.000 résistants déportés, il faudrait en déduire un effectif global de la résistance dépassant 400.000 hommes, en respectant le même ordre de grandeur entre les effectifs résistants et les effectifs déportés.

Données de toute façon empiriques, aggravées au détriment des juifs par la plus grande vulnérabilité de familles entières, mal intégrées pour les réfugiés de date récente, et la malveillance ambiante,
et infiniment plus favorables, dans le cas de résistants, mobiles, organisés, prenant des risques, mais évoluant en milieu familier et bénéficiant d'appuis et de sympathies.


On peut sérieusement douter (hélas) qu'il y ait eu 400.000 résistants actifs, sous l'occupation.
Une telle masse aurait pesé d'un tout autre poids, tant dans l'organisation de la France Combattante, que dans les décisions du commandement allié.

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