le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Journal Officiel - JO - Divers |
- | Journal qui recueille les textes de lois, décrets... et tout ce qui fait le bonheur des juristes.
En Belgique on dit: le Moniteur Belge.
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- | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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CGQJ - Commissariat général aux questions juives - Vichy |
- | Créé par la loi du 19 mars 1941, le CGQJ a mission de "gérer" la "question juive". A sa tête est nommé Xavier Vallat, l'auteur sinon l'inspirateur du statut des Juifs de juin 41. En mai 42, Vallat, jugé trop mou, est remplacé par un extrémiste, habité par une haine frénétique des Juifs: Louis Darquier mieux connu sous le nom de Darquier de Pellepoix.
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Dans ce texte : En attendant... de Nicolas Bernard le samedi 10 juin 2006 à 20h58... que je revienne sur ces trois messages, fort significatifs et à tout le moins édifiants, de François Delpla, une petite correction.
François Delpla écrit : "La présentation de Nicolas a bel et bien déformé la thèse de Joly: "le retard de publication du Statut des Juifs résulterait [d'après moi] d'une volonté de séduire le Reich dans le contexte de Montoire". Mais non ! D'après Joly, je ferais partir sa conception même "autour du 18", il n'y aurait donc aucun retard de publication : il serait plutôt publié avant d'être conçu !!"
François Delpla tire profit d'un léger raccourci commis par Laurent Joly pour faire dire n'importe quoi à ce dernier... et à ses contradicteurs.
Laurent Joly écrivait (Vichy dans la solution finale. 1941 – 1944. Histoire du Commissariat Général aux Questions Juives, Grasset, 2006, p. 85 - référence que je baptiserai par la suite CGQJ) : "L'hypothèse selon laquelle le statut des juifs aurait été conçu autour du 18 octobre, comme "monnaie d'échange" préparant la réunion de Montoire du 24, avancée par François Delpla, p. 15-16 et pp. 147-148, est totalement fantaisiste."
Il ne reproche pas à François Delpla d'avoir daté la conception du Statut "autour du 18 octobre" (donnée chronologique d'ailleurs bien vague), puisque lui-même retient cette date. Selon lui en effet, le Statut est rédigé le 3 octobre, et le gouvernement de Vichy réfléchit encore plusieurs jours à l'introduction de mesures antisémites à paraître dans des ordonnances édictées par les autorités d'occupation allemandes, avant de rejeter l'option le 16 octobre (CGQJ, p. 103). La conception du Statut s'étend ainsi jusqu'à cette date, avant sa publication définitive au Journal Officiel du 18 octobre 1940.
Laurent Joly, dans son reproche à François Delpla, commet ainsi un léger raccourci. Il aurait du parler, à son égard, d'un "retard dans la publication du Statut", et c'est sans doute ce qu'il voulait écrire - car il est totalement insensé, pour un historien, de reprocher à un historien une datation qui est précisément celle qu'il retient lui-même.
Le fait est - et là est l'essentiel - que les données exposées par Laurent Joly annihilent l'hypothèse de M. Delpla selon laquelle le retard de publication du Statut des Juifs résulterait d'une volonté de séduire le Reich dans le contexte de Montoire. Ce retard découle de négociations franco-allemandes survenues en octobre 1940 et entourant le degré d'application, en zone occupée, d'ordonnances nazies et d'une législation économique antisémite.
Mais j'y reviendrai... Et gageons que mon prochain message fera partie de la - longue - liste de ces "posts" qui ne paraîtront jamais sur le forum géré par M. Delpla. *** / *** |